En feuilletant
le lait noir à la bibliothèque, j'ai été attirée par le dessin au crayon, lisse, doux, aux formes symboliques, beaucoup de scènes constituent à mes yeux de vrais chefs d'oeuvre esthétiques et poétiques.
J'ai trouvé le scénario lui-même assez poétique. Presque sans parole, nous suivons des personnages à différents moments de leur vie, sans que cela soit clairement explicité, et dans une chronologie perturbée, d'où des temps de flottements pour ma part, n'étant pas toujours sûre de qui était qui.
Qu'arrive-t-il à ces personnages, qui sont-ils ? Des Juifs fuyant les exactions, un en particulier, inspiré de l'histoire du grand-père de l'autrice ; des nonnes ayant aidé des Juifs ; et en arrière-plan, évidemment, les persécuteurs.
Vous l'aurez compris, si le trait est doux, il se fait également acéré et étouffant pour retranscrire la peur et la violence.
Autrice à suivre !
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