Les premières pages des « Trois vies d'Albert » m'ont rapidement fait penser, sur la forme, à « Vipère au poing » de Bazin : Albert nous emporte ainsi dans le récit de sa vie, depuis son enfance jusqu'à ce jour où tout bascula. Pas de vipère ici : le fil conducteur s'est enroulé autour d'une image angélique, celle d'une petite fille au doux nom de Sidonie. Elle restera toujours dans ses pensées et elle décidera même de la vie qu'il devra mener s'il souhaite atteindre son but : la retrouver, retrouver son amour de toujours. Et jusqu'où, par amour, peut-on aller ? le roman de
Jean-Claude Michot apporte une réponse à cette question ! Il évoque la métamorphose, les angoisses, la plénitude ressentis par celui qui est devenu « dépendant. » Au point d'en perdre sa liberté ?
Une écriture fluide, un tempo qui ne laisse pas de place aux temps morts, une mise en abyme qui nous plonge dans l'inéluctable… C'est un roman qui tient ses promesses ! A vous de le découvrir !
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