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Critique de jamiK


S'attaquer au surréalisme dans une oeuvre de fiction, voilà qui est très alléchant. le projet est très ambitieux. Dans ce roman, les créations surréalistes de notre réalité prennent vie pour combattre les nazis retranchés dans Paris. Cela donne lieu à des combats étranges avec des êtres tout droit sortis des peintures et illustrations de ce mouvement artistiques. Mais voilà, j'ai eu l'impression d'une simple succession de références, une accumulation d'images, de scènes de combats grotesques entre monstres étranges, sans jamais vraiment s'immerger dans l'esprit du surréalisme. China Mieville réalise là une tentative de rationalisation du surréalisme en l'intégrant dans les carcans du fantastique. il donne corps au créations surréalistes alors que le surréalisme est avant tout une manière de s'émanciper de la forme, de la perception rationnelle, de la pensée consciente. Ce n'est absolument pas un roman surréaliste, mais juste du fantastique qui puise des références dans le surréalisme. du coup les images sont complexes, les personnages auxquels on ne s'attache absolument jamais manquent de consistance, le style est haché et la lecture en devient laborieuse, j'ai eu l'impression de lire un cadavre exquis interminable, l'ennui m'a très vite gagné. L'idée était bonne mais le résultat est loin d'être à la hauteur des ambitions. Pour moi, China Mieville est passé à côté. Je vais aller ouvrir “Les six livres de Grabinoulor” pour oublier ma déception.
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