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Critique de stephanerenard


L'univers d'Hellboy a toujours été peuplé de vieux fous nazis tentant de maîtriser les noirs secrets de l'ésotérisme. Mais, là, on est carrément aux origines de la légende avec l'album 1946 qui se passe dans le Berlin d'après guerre. Ambiance incroyable avec des expériences interdites, des vampires. et même en prime le secret de Varvara la sorcière russe qui va traverser les histoires du BPRD jusqu'au match final. ça finit en mode pulp avec des gorilles géants au service d'un cyborg nazi. une sacré ambiance et qui pourrait donner des cauchemars si on repense à certaines scènes, avec la mise en perspective angoissante des vampires expérimentaux perchés derrière les personnages, ou cet épisode dans la ferme.
la 2e partie de l'album, 1947, est plus gothique encore avec une histoire de vampires et d'envoûtement. On retrouve les ingrédients classiques de Mignola, mais sans aucun superpouvoir pour les agents. on se sent tout petit!! le côté lugubre de l'histoire est contrebalancé par la relative insouciance des agents, la guerre est finie, ils ne craignent plus rien, mais c'est bien une autre guerre des ombres qui a commencé, une sorte de miroir ésotérique de la guerre froide.
Quelques histoires courtes, très savoureuses, complètent l'album, notamment le diable de l'évêque Olek qui est une aventure fondatrice pour le professeur Bruttenholm.
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