Le récit d'u voyage initiatique en Grèce à la veille de la seconde guerre mondiale, récit qui subjugue ou ennuie selon les pages, qui donne envie de découvrir cette Grèce. Mais au-delà de la Grèce, c'est la vision de Miller d'une humanité qui s'est perdue et qui ne se retrouvera que lorsqu'elle acceptera à nouveau la veine divine de sa destinée, lorsque l'homme acceptera de redevenir un colosse et pas simplement "un asticot". La volonté de retrouver un petit monde "comme l'était la Grèce", comme seule échappatoire à la catastrophe annoncée de notre civilisation. Miller pense qu'il est encore possible, même utile de sauver l'humanité, à la veille de la seconde guerre mondiale... Aujourd'hui, en avons-nous, en aurions-nous toujours envie ?
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