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Critique de palamede


Après trois décennies loin de sa femme et de ses fils à effectuer un travail qui ne lui a rien rapporté, pas même de quoi payer les dernières traites des objets du quotidien et de sa petite maison déjà entourée de grands immeubles, l'homme fatigué, usé, le commis voyageur, après avoir cru au dieu argent prend la mesure de la vacuité de sa vie, du fossé qui le sépare de sa famille et pense qu'il ne lui reste plus qu'à disparaître.

En 1949, dans cette première pièce qui eut un succès immédiat, Arthur Miller, inspiré par les représentants qui travaillaient dans la fabrique paternelle, dénonce déjà les dérives d'une société où la réussite est avant tout économique et matérielle. Traité avec beaucoup de subtilité et de sensibilité, ce sujet sur le manque de repères - cause d’une grande détresse chez certains - est plus que jamais d’actualité. Une oeuvre remarquable d'un homme qui a su garder toute sa vie le sens des vraies valeurs malgré le succès et la gloire.
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