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Critique de bdelhausse


On a tous les ingrédients d'un thriller noir goresque à souhait... Ava, la vamp à qui aucun mâle ne peut résister. Dwight, le privé paumé en sevrage alcoolique qui a la vamp dans la peau. le mari de la vamp riche à millions. le garde du corps indestructible ou presque, mais qui en croque aussi pour Ava. L'ami du privé bas de plafond mais réellement indestructible. Les girls de l'Old Town de Sin City qui font un carton sur les flics et les mâles, sauf sur Dwight...

On secoue le tout et on a un scénario archi-connu. le but de Sin City n'est pas spécialement d'innover dans le scénario mais de déoruler un long tapis devant le lecteur qui sait à l'avance comment les pièces vont s'emboîter. Et cela s'emboîte joyeusement dans la chambre à coucher et ailleurs aussi.

L'originalité de Sin City, c'est le graphisme en noir et blanc (pas de gris ni de nuances). L'auteur utilise les ombres pour faire ressortir les corps et les objets comme s'ils étaient frappés en pleine lumière. Cela surprend au début. Cela séduit ensuite et cela finit par lasser un peu à la fin. le tout est éminemment sensuel, le corps d'Ava et des autres "girls" est séduisant, pour ne pas dire plus... I got a stiffy, comme le dira un des flics, peu de temps avant de se faire flinguer par son collègue qui veut se garder Ava pour lui tout seul.

L'univers hard-boiled de Sin City, c'est aussi se prendre une raclée maousse et s'en sortir avec quelques sparadraps. C'est se prendre des bastos en pagaille et revenir plus fort. Cela gicle dans tous les sens, et le lecteur se prend à apprécier que cela reste en noir et blanc, car les projections diverses de fluides en tous genres, et en couleur, cela serait sans doute too much. J'aurais sans doute apprécié davantage si cela avait été un peu plus court. On a pas mal de fois l'impression de revivre les mêmes scènes. Et une certaine lassitude peut étreindre le lecteur, qui sait de toute façon comment cela se termine. L'ensemble est parfois assez verbeux, et -de nouveau- il s'agit de lire des choses que le lecteur connaît. Cela fait partie du mythe Sin City, donc on prend ou on jette. C'est tout ou rien, finalement.
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