Le ciel par-dessus la petite rue est bleu, à nouveau, d'un bleu à couper le souffle. Il trône là, gonflé à bloc, sans occupation. De là où je l'observe, installée sur une sorte de tribune qui traverse dans le sens de la largeur le parc récemment aménagé sur les anciens terrains ferroviaires, j'ai le sentiment qu'il en profite pour peser sur les immeubles, les toits en tôle, les gens, pour les confiner encore plus dans leur misère.