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Critique de Hugo


Poésie du gérondif ou comment mesurer toute la richesse des langues de notre monde, un vol tout en grammaire, ou l'équation littéraire se mesure à la structure des nombreux parlés de notre planète, c'est bref comme bouquin, un éternuement, un balbutiement de sa passion, celle de l'auteur et de sa curiosité…

Tellement d'interprétations, de théories, au bon vouloir des linguistes, nous bégayons les prémices du langage écrit aux quatre coins du monde, car nous l'ignorons il me semble…l'auteur nous invite au voyage, à la tolérance de ces nombreuses cultures qui peuplent cette ouverture d'esprit qui se pauvretise dans le racisme, l'intolérance, l'indifférence même des minorités, nous méprisons l'égalité, on transforme les trésors en tas de merde sous couvert d'être les rois de l'or noir… toute en digression hein…

J'aime la langue française qui se conjugue à la complexité de ses conjugaisons, de ces jeux de mots, de cette poésie qui se dégage des rimes, des syllogismes, des aphorismes, nous sommes des bavards de l'écriture, des artistes du romantisme parlé, on s'empoisonne de synonymes, d'homonymes et de règles harmonieuses qui se fleurissent d'émotions, d'une orthographe complexe qui se perd dans une modernité décadente, ou l'effort n'est plus à la culture mais perdu dans une bêtise qui m'échappe.

En musique j'y préfère l'anglais, vous m'en voyez navré, il y a quelques magies dans l'accord des sons entre la voix et les instruments, pas chauvin pour un cul je ne me plais point dans la variétoche française, j'y plongerai bien dans les nuances car il y a de belles exceptions évidement, mais à quoi bon justifier mes subjectivités, je ne suis qu'un pauvre homme bien né un beau jour de février, dans l'abondance occidentale, dans le confort d'une misère moins pire qu'ailleurs, est-il possible de prendre la mesure de cette chance, l'égoïsme culturelle, aux frontières suivant des lignes toutes bien tracées, de cette pauvreté intellectuelle qui s'enrichit de nos différences, c'est moche d'y vivre dans l'incompréhension…un passé donneur de leçons, façonneur de morales, qui ne tiennent pas bien la route devant la réalité, on ne retient pas les enculeries d'antan, on se répète le bout de saloperie, on cultive cette connerie de croire que l'individualité est plus heureuse que la solidarité, on se meurt des autres pour notre salut qui veut s'éterniser seul dans l'abondance de rien, mais pourtant on veut le tout de chacun.

Non vraiment je ne m'y fais pas, la montée des extrêmes, l'appauvrissement intellectuel, la culture de l'égoïsme, au XXI siècle on en sait assez pour être moins CON pourtant nous devenons de plus en plus demeurés. Allez comprendre ce qui ne nous tourne pas rond chez les humains ? et ne me répondez pas la Gravité, sinon je prends ma guitare et je vous en joue un air ….

“Say it ain't so Joe, please say it ain't so
That's not what I want to hear Joe
Ain't I got a right to know
Say it ain't so Joe, please say it ain't so
I'm sure they're telling us lies Joe
Please tell us it ain't so”

https://www.youtube.com/watch?v=7zZzjVCGFo4

A plus les copains

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