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Critique de Annette55
C'est un livre étrange à la fois triste et très beau.
Nous sommes en 1942.
Élie a onze ans, on pourrait penser en l'écoutant qu'il en a Seize.
Il campe jour et nuit dans le cimetière du ghetto de Varsovie.
Il a une couverture et un peu d'argent que lui a donné son père.
À l'extérieur la police Allemande mitraille et rafle les juifs.
Élie passe son temps à rêver et surtout à parler à Joseph Cytrin, le vieux, enterré là, sous la tombe contre laquelle il se réfugie.
Jusqu'à ce qu'il fasse connaissance avec un garçon plus âgé que lui, un szmugler, quelqu'un qui vit du marché noir au péril de sa vie, lorsqu'il sort et regagne le ghetto.
Gad, c'est son prénom, a pris l'habitude d'observer les oiseaux, les nichées, leurs allées et venues lors de la construction des nids lorsqu'il travaillait dans une ferme avant la guerre.
Il fait bénéficier Élie de toutes ses connaissances.
Une amitié hasardeuse et malmenée va naître entre ces deux garçons réfugiés dans cet endroit, un cimetière étonnamment calme, alors que règnent les coups de feu, la fureur et l'horreur autour.
Ce qui frappe dans ce récit de Mingarelli c'est l'espèce de bulle de douceur, de rêves d'ados, de rêves de paix.....mêlant l'observation de la nature et la poésie.
Élie passe son temps à réciter des poèmes dans sa tête, pas moins de dix sept...il les apprend par coeur.
Il promet à Gad qu'ensemble ils habiteront ...Paris, sous une verrière et qu'il y aura de la lumière partout, Gad y vendrait ses poèmes.
C'est un hymne à la vie et à l'espoir dans un univers chaotique, c'est un livre touchant de simplicité et de vérité, un roman à la fois dur, triste, qui recèle des étincelles de beauté éphémère grâce aux rêves d'Elie.
Les deux garçons s'inventent un monde intime et fragile.
Réaliseront - ils ce rêve?
Nous sommes en 1942.
Élie a onze ans, on pourrait penser en l'écoutant qu'il en a Seize.
Il campe jour et nuit dans le cimetière du ghetto de Varsovie.
Il a une couverture et un peu d'argent que lui a donné son père.
À l'extérieur la police Allemande mitraille et rafle les juifs.
Élie passe son temps à rêver et surtout à parler à Joseph Cytrin, le vieux, enterré là, sous la tombe contre laquelle il se réfugie.
Jusqu'à ce qu'il fasse connaissance avec un garçon plus âgé que lui, un szmugler, quelqu'un qui vit du marché noir au péril de sa vie, lorsqu'il sort et regagne le ghetto.
Gad, c'est son prénom, a pris l'habitude d'observer les oiseaux, les nichées, leurs allées et venues lors de la construction des nids lorsqu'il travaillait dans une ferme avant la guerre.
Il fait bénéficier Élie de toutes ses connaissances.
Une amitié hasardeuse et malmenée va naître entre ces deux garçons réfugiés dans cet endroit, un cimetière étonnamment calme, alors que règnent les coups de feu, la fureur et l'horreur autour.
Ce qui frappe dans ce récit de Mingarelli c'est l'espèce de bulle de douceur, de rêves d'ados, de rêves de paix.....mêlant l'observation de la nature et la poésie.
Élie passe son temps à réciter des poèmes dans sa tête, pas moins de dix sept...il les apprend par coeur.
Il promet à Gad qu'ensemble ils habiteront ...Paris, sous une verrière et qu'il y aura de la lumière partout, Gad y vendrait ses poèmes.
C'est un hymne à la vie et à l'espoir dans un univers chaotique, c'est un livre touchant de simplicité et de vérité, un roman à la fois dur, triste, qui recèle des étincelles de beauté éphémère grâce aux rêves d'Elie.
Les deux garçons s'inventent un monde intime et fragile.
Réaliseront - ils ce rêve?
