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Critique de Davalian


Le tintement des clochettes se fait entendre pour la dernière fois, marquant le terme annoncé de la série Djinn. Ce treizième album est consacré à Kim Nelson que nous retrouvons au terme d'une longue attente.

La richesse de l'album est surprenante. Elle requiert toutefois une bonne connaissance de la série pour être appréciée : une relecture des trois cycles est donc fortement recommandée. La distorsion temporelle est habile, permettant de développer certains personnages, d'en intégrer d'autres déjà connus et de les confronter tout en faisant référence à la série dans son ensemble.

Le dénouement répond aux questions laissées en suspens. le scénario est toutefois marqué par certaines faiblesses : passages convenus, péripéties attendues, redite. le dénouement n'est pas vraiment surprenant, tout en proposant des pistes qui le sont, elles... Une pointe de déception est hélas bien présente et vient gâcher le plaisir.

S'agit-il vraiment de la fin ? le dénouement laisse la place à plusieurs pistes visibles pour une éventuelle continuation : qu'il s'agisse du passé ou du futur. le doute est permis et vient rajouter l'inquiétude à ce sentiment de légère déception. Si le passé et le destin de Jade peuvent justifier certains développements, il n'en sera pas forcément de même pour une éventuelle suite de l'histoire principale...

Ana Miralles nous propose des planches riches et détaillées et moins portées sur les nus (à deux exceptions près). L'une de ces séquences donne un côté voluptueux bienvenu. Cette orientation manque hélas, mais c'est le prix à payer pour privilégier un scénario complexe. Les couleurs sont sublimes. L'expérience visuelle est ici érigée au rang d'art. Bravo !

S'il n'est pas un modèle de perfection, cet album s'en rapproche pour ce qui est de l'aspect visuel. Il offre par ailleurs un dénouement à une série qui n'aura donc pas (laissons la place à l'espoir) le temps de glisser sur une pente marquée par le manque d'inspiration. Il achève donc avec réussite une série de qualité.
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