Un album qu'il faut absolument lire, basé sur les travaux de l'historien
Jacques Sigot. L'auteur a rencontré des survivants et des descendants des survivants de ce camp. Et qui rappelle qu'à la libération… les tsiganes ne sont pas libérés, loin de là… Ils sont rejoints par les collaborateurs et divers prisonniers de guerre, puis éloignés encore plus loin, jusqu'au camp d'Angoulême, d'où les derniers ne seront délivrés qu'en juin 1946. le dessin est sombre mais plein d'expression et, je pense, rend bien la dure vie de ce camp et de ses homologues répartis sur tout le territoire français. Si, ces dernières années, plusieurs ouvrages sont parus sur ce sujet, cette part sombre de notre histoire est peu racontée, y compris chez les Tsiganes. Ainsi, il y a quelques mois, une Tsigane a témoigné dans la presse locale sur son internement au camp de la route de Limoges à Poitiers, elle en avait peu parlé à sa famille et n'était jamais retournée sur place.
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