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Critique de llena


llena
05 novembre 2017
Masse Critique

Inspiré de l'escalade criminelle du tueur en série américain William Richard Bradford, ce thriller met en scène un photographe qui attire des femmes en quête de gloire, les couche sur papier glacé avant de les tuer selon un rite particulier. Sa signature: une mosaïque de miroirs sur le pubis et un morceau de peau soigneusement prélevé.
Alors qu'elle est déjà sur l'enquête d'un homme retrouvé emmuré, l'Inspecteur-chef Louise Beaulieu se voit également confier celle de ces femmes retrouvées sur les berges du Saint Laurent à Montréal.
Dans le même temps, le Capitaine Carrie Callan débarque de Juneau, Alaska. Quelques jours auparavant, elle a reçu un colis du tueur en série, et toujours en cavale, Daniel Singleton l'enjoignant de se rendre à Montréal.
Voilà le trio, pour le moins singulier, Louise Beaulieu, Carrie Callan et Daniel Singleton de nouveau en piste un an après.

Alors que l'on s'attend à une intrigue, l'auteur nous en délivre d'autres au compte-goutte. Avec ingéniosité, il commence par nous distribuer des prises de vue (ou des éclats de miroirs) pour mettre les choses en place. Et puis, au fil des expositions, on voit s'esquisser le book final. La machine s'emballe, les pages défilent, les personnages trinquent et nous voilà avec une fin totalement inattendue.

Avec Le tueur au miroir, Fabio M. Mitchelli nous confirme son talent à transformer en fiction des faits réels issus de meurtres en série. Des personnages torturés physiquement et psychologiquement, un style monstrueusement percutant et indéniablement efficace.
Auteur à découvrir et à suivre !

Je conseille vivement de lire Une forêt obscure avant de vous lancer dans celui-ci. Vous apprécierez bien mieux l'approche de notre trio.

Un grand merci à Babelio et la Bête Noire /Robert Laffont qui m'ont permis de découvrir cet auteur.

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