>
Critique de Cyrlight
La relation de Tsugumi et Shizuka se poursuit dans ce deuxième et dernier tome de Be Loved. Malgré les conséquences que leur liaison pourraient avoir sur la carrière et la réputation du jeune homme, ils se retrouvent fréquemment dans la serre… jusqu'à y être surpris par la soeur de Tsugumi.
Le premier tome nous présentait une romance survolée entre deux personnages aussi creux que clichés. Cette suite enchaîne les rebondissements usés jusqu'à la corde par les auteurs de shojo dès lors qu'il s'agit de rallonger des oeuvres ayant rencontré un peu de succès.
Le problème ? C'est qu'en l'occurrence, on a affaire à une duologie. J'aurais bien dit « tant mieux, ça évite de tourner en rond pendant six à huit tomes », sauf que non, en fait, c'est juste une version accélérée et indigeste de ce qu'on a déjà pu voir et revoir ailleurs.
Rien n'est développé. La mangaka donne l'impression d'avoir voulu caser un max de trucs, au détriment de la qualité. La soeur de Tsugumi ? Elle lui met des bâtons dans les roues quatre pages, on comprend qu'elle a un lien ambigu avec Shizuka, et… Suivant ! le frère de Shizuka ? Il n'existerait pas que ça ne changerait rien, et… Suivant ! le drama final ? Eh bien, c'est un drama final, quoi. Posé et résolu en un chapitre. C'était tellement émouvant…
Et je ne parlerai pas de tout le battage autour de « Oh non, si quelqu'un découvrait notre relation, tu pourrais avoir des ennuis, parce que tu es mon prof et que je suis ton élève ! », étant donné que ça se conclut par une déclaration publique qui ne choque personne et n'aura strictement aucun impact (logique, vu que c'est la fin).
Autant regarder une série TV pour midinettes en avance rapide, le résultat sera le même. Ou mieux, vous orienter vers un shojo plus intéressant, qui ne se contente pas de condenser le scénario archétypal du genre.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
Le premier tome nous présentait une romance survolée entre deux personnages aussi creux que clichés. Cette suite enchaîne les rebondissements usés jusqu'à la corde par les auteurs de shojo dès lors qu'il s'agit de rallonger des oeuvres ayant rencontré un peu de succès.
Le problème ? C'est qu'en l'occurrence, on a affaire à une duologie. J'aurais bien dit « tant mieux, ça évite de tourner en rond pendant six à huit tomes », sauf que non, en fait, c'est juste une version accélérée et indigeste de ce qu'on a déjà pu voir et revoir ailleurs.
Rien n'est développé. La mangaka donne l'impression d'avoir voulu caser un max de trucs, au détriment de la qualité. La soeur de Tsugumi ? Elle lui met des bâtons dans les roues quatre pages, on comprend qu'elle a un lien ambigu avec Shizuka, et… Suivant ! le frère de Shizuka ? Il n'existerait pas que ça ne changerait rien, et… Suivant ! le drama final ? Eh bien, c'est un drama final, quoi. Posé et résolu en un chapitre. C'était tellement émouvant…
Et je ne parlerai pas de tout le battage autour de « Oh non, si quelqu'un découvrait notre relation, tu pourrais avoir des ennuis, parce que tu es mon prof et que je suis ton élève ! », étant donné que ça se conclut par une déclaration publique qui ne choque personne et n'aura strictement aucun impact (logique, vu que c'est la fin).
Autant regarder une série TV pour midinettes en avance rapide, le résultat sera le même. Ou mieux, vous orienter vers un shojo plus intéressant, qui ne se contente pas de condenser le scénario archétypal du genre.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
