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Critique de 5Arabella


Le narrateur est un jeune peintre de nom de Woodsley. Dans l'impossibilité d'être logé dans un des hôtels de Bridgetown à la Barbade, il accepte l'hospitalité de Mrs Scaife, une veuve âgée, qui possède une grande et belle propriété. La vielle dame semble charmante, la demeure est belle, et les environs inspirent le peintre. Mais les choses dégénèrent, une ambiance inquiétante s'installe, Mrs Scaife se met à avoir un comportement étrange, même si elle se montre toujours très aimable avec son hôte. Que se passe-t-il à Eltonsbrody ? Woodsley voudrait percer le mystère, il est fasciné par son hôtesse, et l'arrivée d'une jeune et belle infirmière pimente encore plus la situation.

Edgar Mittelhozer utilise un certain nombre de codes du roman gothique, les détournant quelque peu. L'armoire qui craque, de mystérieux coups de fil, un portrait qui se décroche, des chambres condamnées, tout cela installe un climat d'une manière assez traditionnelle, mais terriblement efficace. Il n'y a pas réellement de surnaturel, même si un doute plane, tout finit pas s'expliquer de manière rationnelle, mais le final du livre est vraiment glaçant. L'horreur sous des allures policées et bienveillantes créé une distorsion terrible. Ce qui m'a paru moins convaincant, c'est l'attitude de Woodsley, au final bien placide et naïve, alors que des signes et même des faits sont bien là pour montrer qu'il faudrait agir avant qu'il ne soit trop tard. Ou alors l'auteur met en évidence l'impuissance du personnage, trop timoré pour croire ce qu'il voit ou devine, incapable d'aller aux bonnes conclusions à cause de ses stéréotypes, d'une certaine vision du monde dans laquelle certaines choses ne peuvent exister.

C'est un livre prenant et un peu déstabilisant, une vraiment bonne lecture
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