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Critique de MAPATOU


Le titre est explicite : Whitechapel nous fait bien comprendre tout de suite que ce roman policier va parler de Jack l’Eventreur et de ses horribles crimes.

Mais Michel Moatti le fait d’une façon originale et prenante pour le lecteur. L’héroïne de ce roman, Amelia Pritlowe, est infirmière au London Hospital pendant le Blitz (1941). Son père vient de décéder et Amelia découvre à la lecture d’une lettre posthume écrite par celui-ci qu’elle est la fille de la dernière victime du monstre ayant sévi à Whitechapel en 1888.

L’infirmière va tout faire pour essayer de découvrir qui est l’assassin de sa mère et va même avoir recours à des techniques médicales balbutiantes à l’époque : l’hypnose .

Dans le même temps, l’auteur nous fait partager la vie de ces filles de joie assassinées, leurs conditions de vie précaires : « C’était comme ça : ces gens vivaient sans laisser de traces. L’urgence de leur vie s’exprimait dans l’instant. Toute idée de pérennité en était bannie, de même que toute idée de souvenir, hors peut-être celui d’un nom sur une tombe. »

Les chapitres se succèdent, passant alternativement de 1941 à 1888. L’auteur, formidablement bien documenté, a eu l’idée géniale de cette descendante directe de Mary Jane Kelly. Au fur et à mesure des 400 pages du roman, on progresse dans l’enquête, un ou des coupables se dessinent.

C’est vraiment un bon bouquin qui mérite d’être lu. J’ai eu quelques difficultés à me plonger dedans au départ mais c’est de ma faute : j’ai regardé il y a deux semaines un documentaire sur Arte, « révélant la véritable identité de Jack l’Eventreur ». La théorie évoquée là n’était pas du tout la même que dans le livre. Cela m’a un peu perturbée.

Bon, vous l’aurez compris, on ne sait toujours pas l’identité de ce monstre. Je vous propose de vous faire votre opinion par vous-même !


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