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Critique de Sylde


Le tome 2 de la saga des émigrants est consacré exclusivement à la traversée.
Moberg nous fait pénétrer dans l'esprit de ces hommes et de ces femmes pour nous aider à les comprendre du début à la fin du voyage en mer.
La peur est la comapgne qui ne les quitte jamais. Peur d'avoir fait ou non le bon choix, pour Karl Oskar et Kristina notamment. Mais aussi la peur de Dieu, est-ce qu'entreprendre un tel voyage c'est suivre la volonté divine, n'est-ce pas la résignation que demande ce Dieu auquel ils se remettent tous aveuglément. Enfin, la peur d'un élément qu'ils ne connaissent pas, ils ne savent même pas nager, ayant toujours vécu loin de la mer. le mouvement du bateau, bientôt remplacé par la tempête, qui provoque chez eux un mal de mer violent, lequel affaiblit les plus vulnérables. Et la maladie, accompagnée parfois de la mort qui rode à chaque instant de cette traversée.
Mais l'espoir est là aussi. Celui de la liberté, l'espoir d'une vie meilleure, d'un nouveau départ sur une terre promise. Robert est sans doute celui qui porte le plus cette espérance car l'Amérique est pour lui un rêve qui va lui apporter cette liberté tant désirée. Il part sans regret aucun pour son pays. Allez de l'avant est son credo et en cela il diffère de presque tous les autres.
Pour les Suédois, comme pour les autres européens, à cette époque la norme est d'accepter le joug de l'état royal avec son administration et son église. Nul ne s'aviserait de remettre en cause la volonté divine que ce soit dans le mauvais temps, la famine, la maladie ou la mort.
Il a fallu du courage à tous ceux qui sont partis car aucun ne savait ce qui l'attendait. la traversée en mer est la première des épreuves de notre petit groupe, et le capitaine de leur bateau, la Charlotta, le sait bien lui qui emporte à chaque voyage unboisseau de terre de Suède pour accompagner les morts au fond de l'océan .
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