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Critique de MaminouG


Lorsque la maison d'édition Erick Bonnier m'a proposé l'envoi du premier roman de Christian Moguérou, "Stayin' Alive" j'ai tout naturellement accepté et je l'en remercie. J'aurais pu tout aussi bien aller vers cet ouvrage en librairie, attirée par le titre – morceau tant écouté dans ma jolie trentaine – ou par la couverture couleur seventies et la belle silhouette, particulièrement réussie, de Barry Gibb en prime.

Pourtant, cette lecture fut comparable à un parcours de montagnes russes. Mon côté sans doute trop conventionnel, mon manque de fantaisie probable ne m'ont pas permis d'adhérer totalement à cette "histoire presque vraie que personne n'oserait croire" comme le stipule la quatrième de couverture. Robin, vient de mourir à quarante ans d'une crise cardiaque. Il était né le 13 décembre 1977, jour de la sortie du fameux tube des Bee Gees et doit son prénom à l'un des frères Gibb. Forcément, son père, Jacques, a assisté à l'enregistrement de ce célèbre morceau au château d'Hérouville. Mais Robin est-il réellement mort ?...

Parcours de montagnes russes, disais-je. En effet, le sujet, la construction du texte serpentant entre présent et passé, lettres d'amour et bribes de roman m'ont intéressée. J'ai aimé voyager en France, notamment en cette Bretagne chère à mon coeur, en Amérique ou encore à Naples. J'ai pris plaisir à revisiter toute une époque, celle des années disco de ma jeunesse évoquée à coup d'anecdotes et de nom connus. Les références littéraires, nombreuses sont également à ajouter au rayon des impressions positives.

En revanche, le côté paranormal et l'écriture ne m'ont pas conquise. Cette dernière m'a semblé trop souvent alambiquée, sans fluidité ni élégance et parfois même difficilement compréhensible : "Nous aimions cette évidence d'être unis, de former une addition capable de se surmultiplier sans jamais nous ôter à nous-même." "Place alors à la mixologie des schémas afférents, à la condensation du quotidien, au mélange de tous les genres." "Valentine se mire dans une glace sans teint et se constate. Sa tête est si froissée qu'on ne la confierait même pas à un pressing." Je n'ai pas apprécié davantage l'utilisation trop fréquente de mots issus du vieux français et tombés en désuétude "Ma mère préférait raccoiser les humeurs, raccoutrer la famille…" en total décalage avec le texte général.

Sans doute aurais-je aimé cette histoire racontée autrement. Mais nul doute qu'elle trouvera son public.

Lien : http://memo-emoi.fr/
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