AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de zorazur


Ce témoignage poignant révèle la dureté d'une réalité souvent ignorée de nombre de nos concitoyens, celle de milliers de jeunes, des enfants, des adolescents, qui chaque année fuient la misère de leur pays, des situations de guerre, ou cherchent à échapper à des persécutions ou des dangers qui les guettent pour des raisons ethniques ou religieuses. Un horizon : l'Europe occidentale. Ils y parviennent, souvent après des mois de long et difficile périple, d'autres traumatismes rencontrés en cours de voyage, d'autres dangers et les passeurs ne sont pas le moindre de ces dangers.
Rien n'est garanti pour autant qu'ils parviennent au terme de leur voyage. Si toutes les règles et conventions internationales exigent qu'un mineur soit pris en charge et bénéficie de toutes les protections liées à son âge, les pratiques vont parfois à l'encontre de ces règles et l'errance reprend.
C'est tout ce parcours qui se déroule dans ce texte difficile et douloureux, dont le héros est bien jeune pour supporter les risques, les poursuites, les persécutions qui deviennent sont lot quotidien. Nous adultes, y aurions-nous résisté ? Lui qui n'est qu'un enfant parvient toutefois au terme de son voyage, se construit un avenir.
Mais pour un Wali qui trouve un foyer, une famille, un avenir, combien d'enfants en errance sur les routes d'Afghanistan, du Pakistan ou de l'Asie centrale, combien qui fuient la misère de leur pays, en Afrique ou en Asie, se verront refouler aux frontières de ce qu'ils imaginaient être la terre promise, contrairement, faut-il le répéter, aux textes internationaux qui exigent des Etats signataires que les mineurs soient protégés ?
Certes, l'accueil n'est pas la solution unique à apporter. Mais pour reprendre une citation célèbre, si la France ne peut accueillir toute la misère du monde, elle doit en prendre sa part.
Or la politique suivie par la France en la matière n'a rien d 'exemplaire...
Commenter  J’apprécie          50



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}