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Critique de LoupAlunettes
Jade se remettait difficilement des derniers événements sur la planète Tella. L'Académie apprenait à être un bon officier mais n'apprenait pas assurément à se remettre d'une vie ôtée. Nato, son jumeau, n'était toujours pas rentré à cette heure tardive de la nuit. Très inhabituel et surtout interdit bien sûr. L'enquête de Nato afin de retrouver a trace de celui trahit son père, James Warlock, avait pointé du côté des sous-sols de la cité d'Utopia, là où les autorités de protection ne vont pas, là même où les plus basses extractions sociales se trouvaient livrées à elles-mêmes face à la violence et les vies difficiles. Au « Secteur C », les habitats sont soumis au « Don », une « obole » d'extorsion « mafieuse » imposée par un ordre religieux nouveau, « les enfants de Gaïa », qui se concluait par l'enlèvement d'un enfant de la famille pour ceux et celles qui tentaient de refuser de payer.
L'équilibre des mondes de l'Alliance restait toujours précaire, le profit tentant. Bien que la dernière trace de Warlock semble plus que prometteuse, Nato va volontairement se laisser détourner.
Nato, Jade et leurs amis de l'Académie vont enfreindre le règlement de l'école afin d'utiliser secrètement la technologie performante et inaccessible de l'Académie afin de trouver la cache des enfants kidnappés.
: Pour savourer pleinement ce deuxième volume, il est conseillé de garder sérieusement en mémoire le premier, ceci permettant de lâcher les amarres dans l'aventure beaucoup plus facilement.
David Moitet propose donc une suite à son « french » Space Opéra, rappelez-vous l'histoire de ses jumeaux, pupilles à l'Académie galactique de défense de la Grande Alliance à Utopia et pris dans les multiples aventures générées par le cadre fragile de la fédération dont ils dépendent d'une part et par la vengeance du meurtre de leur père d'autre part. Nato reste celui qui se montre le plus hanté par ce désir d'en découdre avec James Warlock, ami fourbe du père.
Fort est de constater que la paix reste une chose précieuse mais au combien fragile, à surveiller comme le lait sur le feu mais sans difficultés, il n' y aurait pas d'aventures.
Des occasions sont là, d'ouvrir des trafics illicites de carburant en vue d'un monopole juteux ou de faire sa petite affaire avec tout ce qui peut se vend et qui rapporte gros. Tout ce qui peut maintenir en haut du panier ou donner l'avantage des humains, Tauren ou Régaliens sur les deux autres.
La jeune génération, Nato et Jade, Scilla et Amos les Tauren, Virgo le Régalien, montrent que tout est possible, qu'Utopia est bien plus qu'un projet, du moins ce sont d'excellents camarades d'Académie très soudés à la lecture. Les lecteurs pourraient en oublier leur différence lors des petites conversations entre copains tellement cela est commun, cela serait pour le coup dommage de se priver d'une originalité visuelle plutôt amusante. Faites marcher l'imagination !
Le fil conducteur est un peu maintenu, la vengeance de Nato et Jade sur James Warlock. Ce n'est pas cependant pas l'explosion d'action supposée à l'issue de la lecture du premier tome, l'auteur semble conserver le voile sur son dessein final. Il développe son univers, s'amuse avec de nouvelles trouvailles technologiques et joue de nouveau de références. L'équipement high tech de surveillance est originale, le « mouchard » plus ultra qui suit la conversation souhaitée par l'activation d'un contact physique ou celui qui s'implante sur le cortex cérébral et le larynx et vous fait suivre en son et image tout ce que fait et dit la victime. Un système disciplinaire de contrôle est même prévu à distance. Redoutable ! le jeune Nato va se trouver coincé dans les bas-niveaux du « Secteur C » obligé de participé à une sorte de « Fight Club ». Exit le Katana ! Ceci expliquant que le jeune adolescent est donné l'impression d'avoir découché.
Côté coeur, les amourettes sont reléguées au dernier rang. Une humaine, Dzzy, arrive en rivale face à Kyra la jeune fille panthère, un peu disparue des radars. Nato en semble un peu perturbé.
Un « Star Wars » ados où Jade continue d'être l'élève d'excellence et d'exceller en maîtrise de pilotage de navettes, où Nato se pose toujours en élève « bad boy » qui développe en revanche des capacités surhumaines de combattant à maîtriser. Oui, le Zen sera de rigueur.
De quoi plaire aux jeunes amateurs de SF en devenir.
L'équilibre des mondes de l'Alliance restait toujours précaire, le profit tentant. Bien que la dernière trace de Warlock semble plus que prometteuse, Nato va volontairement se laisser détourner.
Nato, Jade et leurs amis de l'Académie vont enfreindre le règlement de l'école afin d'utiliser secrètement la technologie performante et inaccessible de l'Académie afin de trouver la cache des enfants kidnappés.
: Pour savourer pleinement ce deuxième volume, il est conseillé de garder sérieusement en mémoire le premier, ceci permettant de lâcher les amarres dans l'aventure beaucoup plus facilement.
David Moitet propose donc une suite à son « french » Space Opéra, rappelez-vous l'histoire de ses jumeaux, pupilles à l'Académie galactique de défense de la Grande Alliance à Utopia et pris dans les multiples aventures générées par le cadre fragile de la fédération dont ils dépendent d'une part et par la vengeance du meurtre de leur père d'autre part. Nato reste celui qui se montre le plus hanté par ce désir d'en découdre avec James Warlock, ami fourbe du père.
Fort est de constater que la paix reste une chose précieuse mais au combien fragile, à surveiller comme le lait sur le feu mais sans difficultés, il n' y aurait pas d'aventures.
Des occasions sont là, d'ouvrir des trafics illicites de carburant en vue d'un monopole juteux ou de faire sa petite affaire avec tout ce qui peut se vend et qui rapporte gros. Tout ce qui peut maintenir en haut du panier ou donner l'avantage des humains, Tauren ou Régaliens sur les deux autres.
La jeune génération, Nato et Jade, Scilla et Amos les Tauren, Virgo le Régalien, montrent que tout est possible, qu'Utopia est bien plus qu'un projet, du moins ce sont d'excellents camarades d'Académie très soudés à la lecture. Les lecteurs pourraient en oublier leur différence lors des petites conversations entre copains tellement cela est commun, cela serait pour le coup dommage de se priver d'une originalité visuelle plutôt amusante. Faites marcher l'imagination !
Le fil conducteur est un peu maintenu, la vengeance de Nato et Jade sur James Warlock. Ce n'est pas cependant pas l'explosion d'action supposée à l'issue de la lecture du premier tome, l'auteur semble conserver le voile sur son dessein final. Il développe son univers, s'amuse avec de nouvelles trouvailles technologiques et joue de nouveau de références. L'équipement high tech de surveillance est originale, le « mouchard » plus ultra qui suit la conversation souhaitée par l'activation d'un contact physique ou celui qui s'implante sur le cortex cérébral et le larynx et vous fait suivre en son et image tout ce que fait et dit la victime. Un système disciplinaire de contrôle est même prévu à distance. Redoutable ! le jeune Nato va se trouver coincé dans les bas-niveaux du « Secteur C » obligé de participé à une sorte de « Fight Club ». Exit le Katana ! Ceci expliquant que le jeune adolescent est donné l'impression d'avoir découché.
Côté coeur, les amourettes sont reléguées au dernier rang. Une humaine, Dzzy, arrive en rivale face à Kyra la jeune fille panthère, un peu disparue des radars. Nato en semble un peu perturbé.
Un « Star Wars » ados où Jade continue d'être l'élève d'excellence et d'exceller en maîtrise de pilotage de navettes, où Nato se pose toujours en élève « bad boy » qui développe en revanche des capacités surhumaines de combattant à maîtriser. Oui, le Zen sera de rigueur.
De quoi plaire aux jeunes amateurs de SF en devenir.
