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Critique de Eroblin


Ce roman jeunesse est construit sur ce que nous vivons à l'heure actuelle : dérèglement climatique et pandémie. L'action débute en 2072 et montre un monde en plein effondrement dans lequel des hommes et des femmes sont obligés de quitter leur maison, leur région, car il n'y a plus de pluies, plus de récoltes. A cela s'ajoute une pandémie effroyable, un super choléra qui tue rapidement en quelques heures. La famille d'Olivier quitte ainsi Marseille dans le vague espoir de se rendre au nord, en Suède où là-bas, il y aurait encore la possibilité de vivre. Leur périple finit, par le plus pur des hasards, dans une ville souterraine. 15 ans plus tard, Olivier vit dans cette cité, dominée par les guerriers de l'eau, des militaires considérés comme des héros car ils vont chercher de l'eau en surface malgré tous les dangers. La mort de son père et la disparition de son frère amènent Olivier à remettre en doute les règles de la cité et il parvient à sortir à l'extérieur. Ce qu'il découvre, je ne vous le dirai pas pour ne pas vous ôter l'envie de le lire. Mais ce qu'il vit est plausible (malheureusement devrai-je dire…).

David Moitet a donc conçu une intrigue qui résonne comme un avertissement. Si nous ne faisons rien, si nous continuons à penser que notre monde capitaliste et dévoreur d'énergies va durer, alors nous serons ces migrants fuyant sur les routes, l'oeil scrutant le ciel et espérant la pluie, à la recherche d'un abri hors de portée. Je dois dire que ce roman m'a fait faire des cauchemars
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