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Critique de bdelhausse


Quand on lit une pièce de Molière deux choses se produisent (en ce qui me concerne). D'abord, on est frustré parce que la lecture rend mal l'atmosphère et l'ambiance, la dynamique, cette virevolte inhérente aux pièces de Molière. Ensuite viennent les images des pièces subies, vues et revues au collège ou ç l'athénée. Des réminiscences de nos années à user "nos fonds de culotte" sur les bancs de l'école. Car Molière, pour moi, est synonyme d'école...

Dom Juan, on le connaît sans même l'avoir lu ni vu. Ce séducteur pour qui la lutte est plus importante que le butin. Une femme est à séduire. Et une fois que c'est fait, par le mensonge et la flagornerie, Dom Juan la laisse tomber... non, en fait, elle est déjà remplacée qu'elle n'est même pas encore séduite, mais dès que Dom Juan sait que l'affaire est faite.

Dans la pièce, se côtoient les habituels ressorts comiques de Molière, la situation, les quiproquos, les saillies et autres gestes surjoués qui font le plaisir des spectateurs. Dom Juan ignore les conseils de tout le monde. Sganarelle, ou le père de Dom Juan, voire Elvire, une jeune fille séduite et qui se destine au couvent par dépit... viennent l'enjoindre à la prudence, au repentir, aux remords... mais Dom Juan n'en fait qu'à sa tête. Il en vient à mentir, se parjurer, et même accepter de dîner avec la statue du Commandeur... qu'il a tué en duel peu avant.

Ce volet fantastique est une manière fort adéquate, un brin facile, de clore la pièce, au son de Sganarelle se rendant compte que ses gages ne lui seront jamais payés...
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