Une des premières pièces de
Molière, où on trouve certains éléments qu'il exploitera par la suite : le valet spirituel qui domine son maître, les coups de bâtons échangés, l'utilisation humoristique des accents, les vieux pères acariâtres dominants, le personnage féminin de la maîtresse assez évanescent, des personnages de faux Turcs pour duper les crédules...
L'intérêt vient de la bêtise du jeune premier, amoureux certes, mais qui par ses stupidités ruine toutes les machinations de son valet. S'il est vrai que cela procure un effet comique quelques fois, l'effet répétitif d'accumulation devient lassant dans les actes 4 et 5. le dénouement complètement tiré par les cheveux, un véritable deus ex machina, permet néanmoins de sauver la moralité.
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