AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,37

sur 45 notes
5
1 avis
4
4 avis
3
7 avis
2
0 avis
1
0 avis
Jouée en 1655 à Lyon, composée peut-être un peu plus tôt, L'Étourdi a un rôle particulier dans la carrière de Molière. C'est sa toute première "grande pièce", écrite alors que la troupe de Madeleine Béjart, L'Illustre Théâtre, avait connu un changement décisif. L'expérience parisienne s'était en effet révélée désastreuse, et la troupe avait alors pris, comme tant d'autres, le chemin de la Province, sillonnant les routes de France entre 1645 et 1658. C'est dans ce cadre, alors que Molière composait essentiellement des petites farces inspirées de la commedia dell'arte, qu'il va écrire une comédie, toujours inspirée d'une source italienne, mais d'un genre différent : celui de la commedia sostenuta, qui consiste, pour faire vite, en une une sorte d'hybridation entre la comédie antique, structurée, et le théâtre d'improvisation.


Des défauts, L'Étourdi n'en manque certes pas, et Georges Couton - qui a présidé à la publication des Oeuvres complètes de Molière en Pléiade - ne lui trouve guère que ça. Pour ma part, je trouve que Couton a la dent dure, mais il est vrai que ce n'est pas là la meilleure comédie de Molière, loin s'en faut ; ce qui est bien naturel, vu le contexte. L'intrigue est on ne peut plus classique à la base, puisqu'il s'agit là de l'histoire d'un jeune homme de bonne famille, Lélie, qui est amoureux d'une esclave, Célie, et que le père de Lélie n'est évidemment pas porté à un mariage entre les deux, pas plus que Trufaldin, qui a la garde de Célie mais compte bien la revendre pour une coquette somme. Or, Lélie ne dispose pas d'argent pour acheter Célie. On notera en passant qu'il est ici peu question de mariage mais surtout d'enlèvement, assez peu d'amour mais surtout de ruse. C'est que Lélie a à son service un valet fort astucieux, Mascarille, qui se fait fort de délivrer Célie (avec le consentement de celle-ci) pour la confier à Lélie. Mais, mais, mais... Mais si le valet est malin, le maître commet bourde sur bourde, et Lélie vient donc gâcher systématiquement, et plus souvent qu'à son tour, toutes les astuces que Mascarille a mis tout son talent à préparer.


Alors oui, il y a des longueurs, le rythme peut passer du vif au mou, les monologues et soliloques de Mascarille durent parfois longtemps, très longtemps, trop longtemps. Bon, oui encore, la psychologie des personnages est inexistante, mais à vrai dire, c'est quelque chose qui ne me dérange pas. C'est une comédie clairement construite sur le principe du gag à répétition, donc qu'il y ait répétition des sottises commises par Lélie, ça me paraît tout à fait logique, et même drôle. Si je compare ce running gag (j'essaie là d'appâter un public jeune, ou encore des mecs comme Durendal, qui truffe à outrance ses vidéos d'anglicismes que je ne comprends même pas, alors que bon, j'ai assez joué à World of Warcraft avec des ados pour être plus à la page que la plupart des gens de mon âge, mais en fait faut croire que non, et donc... euh, passons...), donc, disais-je, si je compare le running gag de L'Étourdi à celui du manteau dans Les Ménechmes de Plaute (ah ben oui, le running gag ça remonte à loin, loin, loin....), c'est quand même beaucoup plus marrant. Mes copains de classe m'ont toujours dit que j'étais très bon public, voire trop bon public, et ils ne sont pas les seuls ; eh bien, soit, je suis bon public, et j'ai ri à la lecture de L'Étourdi. Voilà.


En dehors des gags à répétition, on a aussi, et c'est important, Mascarille, un personnage truculent et malin comme un singe. Il porte la pièce, malgré quelques discours qui, je le disais, tirent en longueur, et ses engueulades à l'égard de son maître - car Mascarille ne respecte rien, et surtout pas la sottise - sont pleines de verve. Donc non, L'Étourdi n'est pas indispensable dans une vie de lecteur, et Molière s'est amélioré par la suite dans la composition de ses pièces aussi bien que dans la construction de ses personnages, mais c'est pas si mal pour une pièce de "jeunesse" (car Molière avait quand même en 1655 une petite trentaine et une expérience de la scène non négligeable).



Challenge Théâtre 2020
Commenter  J’apprécie          313
Cette oeuvre de Molière relate l'histoire d'un jeune homme, Lélie, amoureux, d'une esclave, Célie, mais qui n'a pas assez d'argent pour l'émanciper. Il charge alors son valet, Mascarille, de trouver une solution. Mais Lélie, "l'étourdi", va faire échouer sans le vouloir tous les plans de son loyal serviteur.
Une pièce très drôle par ses situations. Elle est moins connue que d'autres de Molière et j'encourage à la découvrir. À noter qu'elle est en alexandrins.
Commenter  J’apprécie          222

L'Etourdi, c'est un jeune homme, Lélie, amoureux de Clélie. Celle-ci est une esclave logée chez un vieillard. le valet du jeune homme, Mascarille, invente des ruses pour lui permettre de l'épouser. Tâche d'autant plus rude que Lélie a un rival, Léandre. Mais l'Etourdi ne cesse de faire échouer tous les stratagèmes de son valet par ses interventions qu'il croit bienvenues.
De son côté, Léandre doit selon son père épouser Hippolyte.
Evidemment tout finira en mariages.
Une pièce sympathique, une des premières de Molière.

Commenter  J’apprécie          180
Me voilà sortant de ma zone de confort pour participer au Challenge Solidaire organisé par Gwen21. Pour les personnes intéressées je vous renvoi à la page du forum

Mon premier choix s'est donc porté sur Molière, et tant qu'à faire, j'ai choisi une oeuvre peu lue sur Babelio de ce prolifique auteur. Si mes souvenirs sont bons, j'ai du lire uniquement "Les fourberies de Scapin".

Je me suis donc lancée dans la lecture, un peu fastidieuse, il faut bien le dire de cette pièce de théâtre écrite en alexandrin. J'ai regretté d'avoir lu l'avant propos (j'ai lu le texte dans une intégrale). Car il révèle tout de l'intrigue !

J'ai peiné au début à retrouver le rythme de la lecture, avec les vers qui se partagent parfois entre plusieurs personnages.

Puis à m'habituer aux noms des personnages (parfois proche Lélie (H) Célie (F) etc...) et être surprise de découvrir qu'Hippolyte est un prénom féminin.

J'ai été étonnée du peu de didascalies et du fait qu'aucune indication de mise en scène ne soit indiquée.

Mais j'ai retrouvé mes souvenirs lointains des fourberies de Scapin, avec ce valet, Mascarille, surpassant son maitre en intelligence (Lélie) et c'est peu de le dire !!! Ce Lélie, amoureux fou de Célie, qui fait échouer toutes les tentatives de Mascarille de les rapprocher !

Merci donc à Gwen pour ce challenge, qui m'a permis de sortir de façon assez agréable de mes lectures habituelles.
Commenter  J’apprécie          170
Après l'échec de l'Illustre Théâtre à Paris, des éléments de la troupe, dont Madeleine Béjart et Molière, se sont joint en 1646 à la compagnie de Dufresne, protégée par le duc d'Epernon, et sont partis sillonner les provinces. Molière deviendra progressivement le chef de la troupe, qui finira par être considérée comme la meilleure des « troupes de campagne », nombreuses à l'époque, et qui se livraient une concurrence acharnée pour gagner la faveur des puissants seigneurs-mécènes et du public dans les villes.

Une des clés du succès résidait dans la possibilité de proposer aux spectateurs un répertoire inédit, ou tout au moins pas ou peu arrivé dans les provinces. L'Illustre Théâtre au temps de son fonctionnement avait commandé des pièces à des auteurs en vue, dont Tristan l'Hermite, ces pièces étaient sans doute au répertoire de la compagnie. Mais ces pièces sont rapidement tombées dans le domaine publique, et il fallait d'autres nouveautés. Les troupes de campagnes tâchaient d'acheter le plus rapidement possible les nouvelles pièces imprimées à Paris, il arrivait même que des copistes au service des comédiens notent les pièces pendant les représentations, avant qu'elles ne paraissent.

Une autre façon de proposer des nouveautés était de les faire écrire par un comédien de la troupe. Il s'agissait de petites pièces comiques, appelées farces, bricolées, réduites par exemple d'une grand pièce pré-existante, et qui laissaient aux comédiens une part d'improvisation. Ces pièces étaient données après la grande pièce en cinq actes, comme une sorte de complément de programme. Ce n'était pas vraiment considéré comme une activité d'écrivain (« de poète »), et ces pièces n'étaient pas publiées. Molière a commencé par ces petites pièces, dont il ne reste pas grand-chose. La première petite pièce publiée sera Les précieuses ridicules, tout simplement à cause d'un succès phénoménale qui a provoqué une tentative d'édition pirate de la part d'un éditeur. Mais Molière va innover : il sera pratiquement le premier comédien à oser se risquer à produire une grande pièce, l'Etourdi, créée à Lyon en 1655. Elle aura une belle carrière, et lors du retour de Molière dans la capitale, sera donnée avec beaucoup de succès en 1658.

Comme pour la plupart des pièces de l'époque, l'Etourdi est inspiré d'une autre oeuvre, L'inavertito de l'auteur italien Niccolò Barbieri (dit Beltrame). Ce n'était plus dans l'air du temps, dans les années 50 du XVIIe siècle, les modèles étaient plutôt recherchés dans le théâtre espagnol, avec ses déguisements, ses faux semblants, et ses valets ridicules. Chez Molière nous revenons aux modèles italiens, inspirés du théâtre romain antique, avec ses serviteurs retors qui mènent le jeu, et qui aident les jeunes gens à épouser la jeune fille de leur choix, malgré la résistance de quelque ridicule parent.

C'est exactement ce qui se passe dans l'Etourdi. Lélie, un jeune homme de bonne famille, est amoureux d'une jeune fille esclave, Célie, achetée par Trufaldin, qui cherche à la vendre avec profit. Lélie n'a pas l'argent, et son père voudrait qu'il épouse Hippolyte. le jeune homme compte donc sur l'habileté de Mascarille, son valet, pour lui permettre d'accéder à la jeune fille. Ce dernier a plus d'un tour dans son sac, et il arrive sans problème à résoudre le problème, mais Lélie est « un étourdi » (je dirais plutôt un sacré imbécile) qui n'a de cesse que de contrarier les machinations de Mascarille : en rendant l'argent escroqué à Anselme par exemple, qui lui aurait permis de racheter Célie, en démentant Mascarille auprès d'un rival, alors que ce mensonge permettait à Mascarille d'amener la jeune fille, en prévenant Trufaldin d'une tentative d'enlèvement que Mascarille comptait détourner etc. Lélie est son pire ennemi, et le challenge de Mascarille ne consiste pas tant à tromper les vieillards crédules ou les rivaux faciles à manipuler, qu'à empêcher Lélie de contrarier ses plans. Mais nous sommes dans une comédie, et tout se termine bien, Clélie se révèle la fille de Trufaldin, et un mariage peut conclure la pièce, comme il se doit.

Molière interprétait le rôle de Mascarille (ce qui veut dire petit masque, les personnages masqués étaient traditionnels dans la comédie italienne), dans lequel il s'est taillé un beau succès, il est, et de loin, le personnage le plus présent sur la scène et dans les dialogues. Il va reprendre encore plusieurs fois ce personnage, jusqu'aux Précieuses ridicules, le remplaçant ensuite par le personnage de Sganarelle, qui joue sans masque. Molière écrit une pièce dans laquelle il peut utiliser au maximum son talent comique ; son talent d'écrivain va contribuer à le mettre en avant, et à le faire reconnaître comme le plus grand acteur comique de son temps.

L'Etourdi est une pièce un peu répétitive à la lecture : pendant cinq actes nous assistons au même schéma : Mascarille élabore un plan infaillible, que ce balourd de Lélie démolit sans s'en rendre compte. Mascarille s'agace, vitupère, avant d'accepter à nouveau de se mettre au service des amours de son maître. Les différents hasards qui favorisent ses plans sont de plus en plus invraisemblables. Les personnages n'ont aucune profondeur psychologique, la jeune fille est pour ainsi inexistante, comme toujours dans les comédies italiennes, et il y a quelques longueurs, dans l'exposé de certains faits par exemple. Bien évidemment, le succès de la pièce reposait en majeure partie sur le talent comique de l'acteur principal. Molière va progresser dans son art d'écrivain, et sur un schéma proche, il donnera quelques années plus tard « Les fourberies de Scapin » tellement plus abouti. Mais nous en sommes à la première étape, et la pièce peut encore fonctionner et être désopilante, à condition de trouver un interprète qui arrive à donner vie au personnage principal.
Commenter  J’apprécie          114
"Croyez que je mets bien mon adresse en usage,
Si j'ai reçu du Ciel les fourbes en partage,
Je ne suis point au rang de ces esprits mal nés
Qui cachent les talents que dieu leur a donnés."

Lélie, sympathique dadais, se consume d'amour pour Célie, une désirable captive. Les obstacles sont cependant nombreux qui contrarient ses voeux : le régent de la belle qui la surveille, son père ladre et autoritaire et deux rivaux avantagés... Heureusement il peut compter sur son valet, cette fine mouche de Mascarille !

Mais que pourra notre « fourbum imperator » pour cet étourneau de Lélie qui, par maladresse, évente chacun de ses stratagèmes ?

Décalque à la française de comédies italiennes, L'Étourdi consiste en une suite de variations sur le même thème : une fourberie fomentée par l'habile Mascarille (mascarade, larcin, rumeurs,..), une étourderie de son maître (bavardages, gaffes et manque de sang froid,...) et un désappointement forcément général.

Certes Molière manie la prosodie à merveille mais que ces cinq actes sont longs qui reproduisent systématiquement un gimmick éculé. Les roublardises d'un Mascarille déchaîné ne suffisent pas à mon plaisir et y manquent les improvisations burlesques de comédiens en chair et en os.

Un Molière un peu vert dans lequel le génie de Scapin chante mezza-voce.



Rappel : le théâtre ne s'estime qu'à l'épreuve de la scène. Jugement personnel qui m'interdit souvent de jouir de la lecture d'une pièce. M'y manquent la couleur d'un timbre de voix, la chaleur d'une présence, la vision d'un prophète, le metteur en scène.
Lien : http://lavieerrante.over-blo..
Commenter  J’apprécie          70
La dernière fois que j'ai lu ce type d'ouvrage, j'étais encore au lycée et j'étais donc assistée pour comprendre le texte.
Lire à nouveau des alexandrins à donc nécessité un peu de concentration. Mais finalement je me suis laissée porter par cette histoire aux multiples rebondissements .
Chaque stratagème mis en lace par le valet pourrait être vu comme une mini histoire dans l'histoire, qui peut être prise indépendamment de tout le reste.
Le rythme est donc soutenu et on ne s'ennuie pas.... j'aimerais voir cette pièce jouée sur scène.
Commenter  J’apprécie          70
La pièce se déroule à Messine. Lélie est amoureux de Célie, une esclave d'un vieillard. le jeune homme n'a malheureusement pas suffisamment d'argent pour acheter sa liberté, au contraire de son rival, Léandre, qui convoite aussi la jeune fille. Lélie charge alors son valet, Mascarille, d'arranger les choses pour lui. le temps presse, car le père de Lélie organise activement un mariage pour son fils.

Mascarille est plein d'imagination, et invente de nombreux stratagèmes pour parvenir à ses fins. Pour son plus grand malheur, son maître n'a pas autant d'esprit que lui : à chaque fois qu'un des plans de Mascarille est sur le point d'aboutir, Lélie, ne comprenant rien à la situation, lui met des bâtons dans les roues et fait tout échouer.

La pièce est plutôt sympathique : les retournements de situation sont nombreux, et le duo composé du subtil valet et du maître balourd fait mouche.
Commenter  J’apprécie          70
Une jeune fille, Célie, est gardée comme esclave par un certain Truffaldin. Lélie aidé de son valet Mascarille, essaient pas tous les moyens d'accéder à la belle et de la délivrer car Lélie est amoureux de celle-ci. Or, c'est sans compter sur les rivaux et les divers retournements de situation, les déguisements et les fables inventées par Mascarille et déjouées par la maladresse de Lélie qui, à vouloir en rajouter par son « imaginative », fait capoter les subtils stratagèmes de son valet, d'où « les contretemps ».
C'est assez drôle et l'on peste contre cet imbécile de Lélie qui, emporté par sa passion, impatient de désir fait tout se perdre et l'on admire la patience inaltérable de Mascarille pour lui expliquer les coups à jouer en peu de mots, ce qui donne qui donne du rythme à la pièce et confère Molière dans son talent pour écrire des dialogues concis et clairs d'autant que la pièce est en alexandrins.
On peut voir, dans la fébrilité de Lélie, et sans trop faire du freudisme à deux balles, le désir sexuel inassouvi et verdoyant tant il ne peut s'empêcher, lors d'un dîner où ils sont déguisés de boire dans le verre de sa belle à l'endroit où elle posa ses lèvres, de finir ses morceaux et de lui donner du pied, bref il s'excite et encore une fois désintègre toute la fourberie inventée par Mascarille.
On se déguise beaucoup, surtout Mascarille qui, comme son nom l'indique, est voué au masque et à la double face.
De son côté le rival de Lélie, Léandre -le nom commence pareil, tout comme Célie est la fin de Lélie, mais ce que j'en dis…- a vite fait de retourner sa veste dès que Mascarille par une nouvelle fourberie, lui fait croire que Célie n'est pas la pure jeune fille qu'il croit. Il se range à la volonté paternelle d'en épouser une autre. Je trouve ce retournement un peu faible et l'on sens par ce trait l'urgence dans laquelle a dû être écrite la pièce. Il y a donc de grosses ficelles comiques de réconciliation mais nous n'en sommes qu'aux premières pièces.
Sinon, on s'ennuie pas et on lâche pas le livre avant de se demander : « que va-t-il encore inventer ? »

Commenter  J’apprécie          30
Une des premières pièces de Molière, où on trouve certains éléments qu'il exploitera par la suite : le valet spirituel qui domine son maître, les coups de bâtons échangés, l'utilisation humoristique des accents, les vieux pères acariâtres dominants, le personnage féminin de la maîtresse assez évanescent, des personnages de faux Turcs pour duper les crédules...
L'intérêt vient de la bêtise du jeune premier, amoureux certes, mais qui par ses stupidités ruine toutes les machinations de son valet. S'il est vrai que cela procure un effet comique quelques fois, l'effet répétitif d'accumulation devient lassant dans les actes 4 et 5. le dénouement complètement tiré par les cheveux, un véritable deus ex machina, permet néanmoins de sauver la moralité.
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (109) Voir plus



Quiz Voir plus

Molière

Quel est le vrai nom de Molière ?

Jean Coquelin
Jean-Baptiste Poquelin
Baptiste Gravelin
Molière Troiquelin

10 questions
1099 lecteurs ont répondu
Thème : MolièreCréer un quiz sur ce livre

{* *}