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Critique de lebelier


Une jeune fille, Célie, est gardée comme esclave par un certain Truffaldin. Lélie aidé de son valet Mascarille, essaient pas tous les moyens d'accéder à la belle et de la délivrer car Lélie est amoureux de celle-ci. Or, c'est sans compter sur les rivaux et les divers retournements de situation, les déguisements et les fables inventées par Mascarille et déjouées par la maladresse de Lélie qui, à vouloir en rajouter par son « imaginative », fait capoter les subtils stratagèmes de son valet, d'où « les contretemps ».
C'est assez drôle et l'on peste contre cet imbécile de Lélie qui, emporté par sa passion, impatient de désir fait tout se perdre et l'on admire la patience inaltérable de Mascarille pour lui expliquer les coups à jouer en peu de mots, ce qui donne qui donne du rythme à la pièce et confère Molière dans son talent pour écrire des dialogues concis et clairs d'autant que la pièce est en alexandrins.
On peut voir, dans la fébrilité de Lélie, et sans trop faire du freudisme à deux balles, le désir sexuel inassouvi et verdoyant tant il ne peut s'empêcher, lors d'un dîner où ils sont déguisés de boire dans le verre de sa belle à l'endroit où elle posa ses lèvres, de finir ses morceaux et de lui donner du pied, bref il s'excite et encore une fois désintègre toute la fourberie inventée par Mascarille.
On se déguise beaucoup, surtout Mascarille qui, comme son nom l'indique, est voué au masque et à la double face.
De son côté le rival de Lélie, Léandre -le nom commence pareil, tout comme Célie est la fin de Lélie, mais ce que j'en dis…- a vite fait de retourner sa veste dès que Mascarille par une nouvelle fourberie, lui fait croire que Célie n'est pas la pure jeune fille qu'il croit. Il se range à la volonté paternelle d'en épouser une autre. Je trouve ce retournement un peu faible et l'on sens par ce trait l'urgence dans laquelle a dû être écrite la pièce. Il y a donc de grosses ficelles comiques de réconciliation mais nous n'en sommes qu'aux premières pièces.
Sinon, on s'ennuie pas et on lâche pas le livre avant de se demander : « que va-t-il encore inventer ? »

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