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Critique de Rodin_Marcel
Molmy Christophe – "Les loups blessés" – La Martinière / Points, 2015 (ISBN 978-2-7578-5745-8)
L'auteur – né en 1969 à Saint-Denis – est réellement policier, et pas des moindres puisqu'il dirige la BRI, la "Brigade de Recherche et d'Intervention" (une de ces dénominations typiques du jargon ministériel franchouillard, que le commun des mortels a donc vite traduit en "brigade anti-gang", c'est tout de même plus clair). Il a réellement oeuvré au contact du milieu marseillais, puis parisien, et a connu la célébrité journalistique en arrêtant Ferrara, et plus récemment en organisant l'assaut pour neutraliser et éliminer Amedy Coulibaly (janvier 2015) : lourdes, très lourdes responsabilités.
Il publie ici son tout premier roman, bien écrit, bien enlevé : le lecteur peut légitimement penser que ce récit reflète en grande partie la réalité de la grande délinquance violente d'aujourd'hui dans notre doulce France.
On est loin, très loin, des démonstrations tarabiscotées et psychologisantes "à la Mankell", et beaucoup plus proche des bons vieux romans policiers "à la Borniche", bien plus crédibles.
L'auteur a suffisamment à raconter pour nous épargner le coup (devenu totalement indigeste) de l'enquêteur à cent sous, si tant plein tourmenté psychologiquement et socialement, incompris et persécuté par sa maudite hiérarchie. En revanche, il nous glisse mine de rien et délicatement, une bluette romantique... qui se termine mal, bien sûr...
Un premier roman très prometteur...
L'auteur – né en 1969 à Saint-Denis – est réellement policier, et pas des moindres puisqu'il dirige la BRI, la "Brigade de Recherche et d'Intervention" (une de ces dénominations typiques du jargon ministériel franchouillard, que le commun des mortels a donc vite traduit en "brigade anti-gang", c'est tout de même plus clair). Il a réellement oeuvré au contact du milieu marseillais, puis parisien, et a connu la célébrité journalistique en arrêtant Ferrara, et plus récemment en organisant l'assaut pour neutraliser et éliminer Amedy Coulibaly (janvier 2015) : lourdes, très lourdes responsabilités.
Il publie ici son tout premier roman, bien écrit, bien enlevé : le lecteur peut légitimement penser que ce récit reflète en grande partie la réalité de la grande délinquance violente d'aujourd'hui dans notre doulce France.
On est loin, très loin, des démonstrations tarabiscotées et psychologisantes "à la Mankell", et beaucoup plus proche des bons vieux romans policiers "à la Borniche", bien plus crédibles.
L'auteur a suffisamment à raconter pour nous épargner le coup (devenu totalement indigeste) de l'enquêteur à cent sous, si tant plein tourmenté psychologiquement et socialement, incompris et persécuté par sa maudite hiérarchie. En revanche, il nous glisse mine de rien et délicatement, une bluette romantique... qui se termine mal, bien sûr...
Un premier roman très prometteur...
