Certaines richesses sont intérieures pour éviter que les pies voleuses ne viennent les dérober.
La parole d'amour ressemble à une eau souterraine aux résurgences imprévisibles.
Avec une manière qui n'appartenait qu'à elle seule d'entrouvrir les yeux d'une fleur, d'y contempler dans l'ourlet des pétales le sourire amusé de sa mère, puis de les porter délicatement mi-clos à la naissance de ses narines, d'y savourer avec gourmandise anticipée l'ampleur du bonheur cueilli.
Un bonheur d'un rien.
Le bonheur d'une vie parfumée aux senteurs des choses simples de la vie.
Soudainement prenait place tout ce qui avait été tu.
Le cœur de la parole dissimulée sourd. Se soude aux lèvres de la parole dévoilée.
Les chemins de la vie suivent les contours d'histoires parallèles. Longeant dans le danger le fantasme de l'autre.
Dans l'impossible mission de n'y point chuter.
Dans l'impossible sacerdoce de ne point s'y abîmer.
Le plus souvent un regard perçant qui surveille.
Comme pour vérifier par delà les murs, là-bas au-delà de la peur, de l'autre côté du ciel, une réponse qui jamais n'existera.
Comme pour vérifier une certitude de tout éternité mise au secret.