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Critique de Sharon


Lire un roman de Nadine Monfils est toujours un plaisir pour moi. Certes, les circonstances ont fait que j'ai commencé par lire le tome 3, mais désormais, je tente de lire les autres tomes dans l'ordre, en dépit de soucis félins qui n'arrêtent pas (j'ai beau regardé le calendrier, cela va faire bientôt deux mois que deux des chatons, les deux plus faibles, enchaînent les traitements divers et . Nous rencontrons le peintre René Magritte, sa femme Georgette (prénoms faciles à retenir pour moi, ce sont ceux de mes grands-parents maternels), leur loulou de Pomeranie et Carmen, leur inénarrable bonne, qui passe plus de temps à raconter des potins, à regarder la télévision qu'à faire le ménage.

René a une vision : une jeune femme, portant une robe à fleurs, et à côté d'elle, son corps. En conséquence, il peint cette vision et explique à Georgette, sa femme, ce qu'il a vu. Un peintre, comme tout artiste, a sa vision du monde, qu'il exprime. Seulement, quelle n'est pas sa stupéfaction quand, quelques jours plus tard, cette jeune femme est assassinée. Pourquoi ? René est peintre, mais là, il va s'improviser, avec Georgette et leur loulou, détective. Pas de rémunération, pas envie de gloire, non, simplement savoir, comprendre sa vision. Il a de la chance : il a un ami dans la police. Ce dont il ne se doutait pas, c'est qu'un second crime allait être commis : comme Madeleine, la première victime, Rosa avait reçu une lettre d'un amoureux anonyme, amoureux dont elles avaient toutes les deux accepter un rendez-vous, rendez-vous qui leur sera fatal. Non, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, ni écrire ce que Nadine Monfils n'a pas écrit : elles n'ont pas eu tort, elles vivaient leur vie comme elles l'entendaient, et elle n'était pas forcément drôle, leur vie. Madeleine s'ennuyait auprès d'un terne mari. Rosa avait des rêves, elle s'ennuyait elle aussi auprès de sa soeur, veuve, chez qui elle vivait faute de moyens, cependant, si vous lisez ce roman, vous comprendrez pour quelles raisons je n'ai pas beaucoup de sympathie pour elle.

René et Georgette enquêtent, mais ils vivent aussi, et j'ai envie de dire « heureusement ». Nous découvrons, en les suivant, leur vie quotidienne, le travail de René, son humour et sa pudeur. Nous repartons aussi un peu en arrière, pour découvrir Mathilde, une jeune femme qui travaille chez un antiquaire, qui adore les chansons de Brel et le travail de Magritte. Ils se rencontrent et, ma foi, sympathisent, parce que Mathilde est capable d'être émue par une oeuvre, par une chanson, les objets n'ont guère d'importance pour elle, sauf s'ils provoquent des émotions.
Au fur et à mesure du récit, René et Georgette relèvent des indices, interrogent des personnes qui n'avaient pas forcément envie de tout dire aux policiers, trouvent une piste qui n'était pas celle de la police, s'inquiètent aussi, parce que d'autres crimes sont toujours possibles. Et, comme second fil conducteur, les chansons de Brel.
Une série à découvrir, si vous ne la connaissez pas déjà.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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