Partagée je suis.
La série m'intriguait depuis sa sortie en raison de ses personnages principaux. Et il est vrai que cette idée de faire de
René Magritte, et sa femme Georgette, un duo d'enquêteurs de choc est amusante. Ils campent un couple attendrissant et attachant.
Il est également intéressant de plonger dans le Bruxelles de cette époque, avec son grand Jacques, ses trams, ses grandes maisons bourgeoises et ses caberdouches.
En outre, l'intrigue n'est pas trop mal ficelée et on tourne les pages à un rythme soutenu.
Cependant, trois éléments m'ont déplu.
1/ L'écriture a parfois quelques lourdeurs; on se passerait de certaines comparaisons et l'emploi intempestif de mots bruxellois sonne faux, comme un usage destiné à mettre une touche d'exotisme dans ce roman. Des anacoluthes qui brouillent la compréhension. Des incohérences dans les registres de langue utilisés avec des familiarités qui créent une dissonance. Étonnant pour une autrice confirmée comme
Nadine Monfils.
2/ Les notes de bas de page sont fort intéressantes et nous permettent d'apprendre plein de choses mais elles ralentissent la lecture et la rendent parfois un peu trop « didactique ».
3/ Nul besoin d'être
Nick Carter pour deviner assez rapidement qui est le coupable et pourquoi…
Bref, j'ai passé un agréable moment en compagnie de l'artiste au chapeau melon mais pas assez fantastique que pour lire les tomes suivants
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