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Critique de milbilou


Dans son premier roman, Alfred de Montesquiou prend le recul que le grand reporter de guerre ne s'était pas encore permis pour parler de son expérience sur la guerre civile en Syrie, au-delà du témoignage journalistique. Autour des événements réels, il livre aux lecteurs son ressenti en construisant l'histoire de quatre personnes acteurs et/ou victimes de la guerre: Axel le parisien, reporter de guerre, Olivier le bourguignon élevé par hasard au sein des grands crus du chambertin, Farid et sa compagne Nejma enfants sans voix du trop célèbre quartier du Mirail à Toulouse.

Plus de trois cents pages racontent l'enfer de la révolution syrienne, la torture, les bombardements chimiques qui avaient alerté les dirigeants de la France et des Etats-Unis en 2013, bref, le concentré de la barbarie mise en oeuvre par le régime totalitaire de Bachar El Hassad contre le vent de liberté que portait l'espoir du Printemps arabe.

De ma position de lectrice, comme pour apaiser la violence de la situation, pour quelques secondes, je me surprends le besoin de resituer la nature de ma lecture, c'est un roman. Mais, hélas, c'est un roman vrai dans lequel les sentiments d'amitié ou d'amour, les émotions me rappellent que même au plus profond de la noirceur des hommes scintille toujours une petite étoile.

La plume du romancier, les événements documentés du grand reporter s'unissent pour compléter les connaissances du lecteur et aiguiser son jugement, tout en suivant quatre personnages attachants. Pour sublimer l'écriture, la photo de couverture en dit long sur ce qui va suivre.
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