Alfred de Montesquiou vous présente son ouvrage "
L'étoile des frontières". Parution le 9 mars 2021 aux éditions Stock.
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L'Amazonie disparaît à vue d'oeil, peut être aussi vite que la calotte glaciaire. La forêt perdrait plus de 20 000 kilomètres carrés (2 millions d'hectares !) par an sous le coup des hommes. A ce rythme et si rien n'est fait pour renverser cette pulsion destructrice, l'Amazonie sera réduite de moitié d'ici 2030.
« Tu sais, c’est moche, la guerre. Les gens croient que c’est romantique, mais tu peux faire le tour du monde, c’est toujours la même chose. C’est comme au McDo. Tu penses qu’ils vont assaisonner les plats couleur locale, mais en fait, c’est partout le même goût de merde. » (p. 30)
La souffrance et la folie ont ceci de commun qu’elles occultent le réel, l’éludent pour n’en faire qu’un décor où se joue un drame bien plus vaste. Olivier se persuada qu’enfin la vérité lui tendait la main. Juste là, en Syrie, n’attendant plus de lui qu’un geste de courage.
Ces Syriens étaient comme les orages de leurs montagnes frontalières – entiers, imprévisibles, un soleil radieux succédant brusquement à la pluie la plus noire. Axel aimait ce peuple sans rancune, la violence et la simplicité de ses rapports. Le monde des guerriers arabes conservait intacte cette noblesse des compagnons de Lawrence d’Arabie, la vérité simple du charisme et du courage, la foi en la parole donnée, l’honneur.
Préceptes de la religion contre culture du pays : l'histoire du vin marocain ne date pas d'hier. Les Phéniciens ont commencé à cultiver les vignes autour de leurs comptoirs de la côte Atlantique il y a plus de deux mille cinq cents ans. Et dans les magnifiques ruines romaines de Volubilis, pas très loin de Meknès justement, on observe sur les mosaïques de patriciens, des Bacchus et des faunes qui se grisent de l'excellente production locale.
« La guerre, je crois que ça rend accro. C’est une came de merde. Aucune autre drogue ne sera jamais aussi puissante que l’adrénaline qui d’un coup fait jaillir en nous des sensations incroyables, notamment celle de vouloir vivre… » (p. 235)
« Plutôt crever que de poursuivre plus longtemps cette vie de chien perdu. Il comprit qu’il n’avait pas le choix, il fallait qu’il continue l’enquête. » (p. 15)
« Le premier talent du photographe est encore de trancher. » (p. 7)