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Critique de StCyr


Évacuées les fiançailles avec l'inerte Solange Dandillot, le coup passant si près pourtant, Costals s'en est allé courir la moukère quelque part dans l'Atlas. Revenu de sa bordée avec une macule sur l'épiderme, et sachant que l'hétaïre était porteuse de la lèpre à un stade certes pas rédhibitoire pour le rapprochement des corps, l'écrivain est persuadé d'être atteint de la maladie de Hansen. Autre calamité, comparable dans ces manifestations repoussantes et horrifiantes, la dénommée Andrée Hacquebaut, continue son pourchas par lettres interposées, monceaux d'élucubrations, sur Costals. de guerre lasse, non content de ne pas y répondre, l'objet de ses assiduités n'ouvre plus lesdites missives, les reléguant dans une boîte à chaussure ad hoc.

C'est par les Lépreuses que s'achève la tétralogie des Jeunes filles. C'est à l'évidence le mémorial littéraire à la phallocratie. Si cela vous avait, dans les deux premiers opus, un petit air gaillard d'impertinence et de goujaterie pas antipathique, le dernier volet théorise presque le principe de la misogynie, de manière totalement assumée. Même pour un lecteur bien pourvu et non suspect de féminisme, passer le petit côté transgressif et ravigorant du début, c'est un peu fort de café.
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