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Critique de Biancabiblio
La dernière enquête du bureau des affaires extraordinaires signe mes retrouvailles avec Viviane Moore que j'avais découverte avec Ainsi puis-je mourir. Je dois bien vous avouer que c'est la couverture absolument fabuleuse qui a attiré mon oeil et son pitch qui m'ont convaincue de l'acheter et il n'a pas eu le temps de croupir dans ma pal puisqu'aussitôt acheté, aussitôt lu !
Direction le Paris de la fin de la Renaissance en compagnie de Jean Moncel, commissaire de police, pour cette enquête qui m'a convaincue. Planter son décor en cette période troublée est une très bonne idée, surtout, lorsque l'autrice connait aussi bien son sujet.
Voilà un polar historique comme je les aime, particulièrement immersif, avec une toile de fond très bien documentée, et une langue riche, des tournures de phrases, du vocabulaire qui rappelle celle parlée à l'époque. Viviane Moore fait se côtoyer personnages historiques et de papier tout au long de son intrigue que j'ai trouvé bien ficelée avec ces meurtres perpétrés les nuits de pleine lune.
L'autrice reconstitue l'époque avec brio et nous entraine dans cette capitale où guisards et quarante-cinq se font la guerre alors que la vie du peuple est difficile. Henri III, le dernier des Valois, préfère s'amuser avec ses mignons en dépensant sans compter alors que sa mère, la reine mère Catherine de Médicis, a lâché la rampe du pouvoir.
Viviane Moore a l'intelligence de regrouper dans ce récit ce Paris qui bruisse des guerres de religions, des joutes entre adeptes du duc de Guise, tenant des ultra catholiques, et les Quarante-Cinq, gardes du corps et favoris du roi, d'astrologie, d'exécutions quotidiennes.
J'ai beaucoup aimé aussi la mise en lumière du métier de bourreau, ses conditions de vie, les retombées psychologiques du labeur quotidien qu'était la mise à mort des condamnés, les tortures…
La plume de Viviane Moore est fluide, la narration historique est solide, Jean Moncel est un personnage intelligent, très humain et attachant. Je le retrouverai avec plaisir car, au fil de ma lecture, je me suis rendue compte que j'ai dans ma pal une trilogie dont il est le héros, boulet je suis !
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Lien : https://deslivresdeslivres.w..
Direction le Paris de la fin de la Renaissance en compagnie de Jean Moncel, commissaire de police, pour cette enquête qui m'a convaincue. Planter son décor en cette période troublée est une très bonne idée, surtout, lorsque l'autrice connait aussi bien son sujet.
Voilà un polar historique comme je les aime, particulièrement immersif, avec une toile de fond très bien documentée, et une langue riche, des tournures de phrases, du vocabulaire qui rappelle celle parlée à l'époque. Viviane Moore fait se côtoyer personnages historiques et de papier tout au long de son intrigue que j'ai trouvé bien ficelée avec ces meurtres perpétrés les nuits de pleine lune.
L'autrice reconstitue l'époque avec brio et nous entraine dans cette capitale où guisards et quarante-cinq se font la guerre alors que la vie du peuple est difficile. Henri III, le dernier des Valois, préfère s'amuser avec ses mignons en dépensant sans compter alors que sa mère, la reine mère Catherine de Médicis, a lâché la rampe du pouvoir.
Viviane Moore a l'intelligence de regrouper dans ce récit ce Paris qui bruisse des guerres de religions, des joutes entre adeptes du duc de Guise, tenant des ultra catholiques, et les Quarante-Cinq, gardes du corps et favoris du roi, d'astrologie, d'exécutions quotidiennes.
J'ai beaucoup aimé aussi la mise en lumière du métier de bourreau, ses conditions de vie, les retombées psychologiques du labeur quotidien qu'était la mise à mort des condamnés, les tortures…
La plume de Viviane Moore est fluide, la narration historique est solide, Jean Moncel est un personnage intelligent, très humain et attachant. Je le retrouverai avec plaisir car, au fil de ma lecture, je me suis rendue compte que j'ai dans ma pal une trilogie dont il est le héros, boulet je suis !
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