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Critique de Bouvy


Bouvy
26 septembre 2018
Lucia, fille unique du Baron Tommaso Pastore d'Urbino, est aussi la maîtresse de l'avocat Enrico Spiterio, député socialiste. le Baron est chef du parti monarchiste et fervent croyant alors que l'amant de Lucia est un athée notoire. Nous sommes à Turin, où le suaire est conservé. le Baron, grand catholique, réactionnaire et royaliste, décide de faire une photographie du suaire pour prouver qu'il est authentique. Les libres penseurs comme Enrico pensé évidemment le contraire et sont, quant à eux, préoccupés par le devenir du peuple qui est dans la misère et qui souffre de plus en plus de la répression. Les royalistes et la droite traditionnelle sont beaucoup plus préoccupées à servir l'église et la royauté, ils n'ont cure du devenir du peuple et protègent également leurs privilèges. Lucia se laisse convaincre par son bel amant et se dresse contre son père, ses idées rétrogrades et préfère prendre le risque de se cultiver aux idées libertaires d'Enrico.

Deuxième expérience avec ce fameux suaire qui a pourtant déjà fait couler beaucoup d'encre. Surtout qu'on sait maintenant que c'est une escroquerie de plus à mettre sur le compte de la noble institution qu'est l'église de Rome. L'important n'est pas la vérité mais c'est de faire croire qu'on possède LA vérité ! Les dessins sont toujours aussi chargés, avec des nuances de gris davantage plus sombre que dans le premier tome, ce qui rend encore plus difficile leur déchiffrage. Les textes, dans les bulles, manuscrits, sont très serrés, ce qui en affecte te la lecture. Les dialogues prennent souvent le pas sur l'illustration et les bulles ont tendance à «manger» les cases. le scénario est de nouveau confit. Sur fond de l'histoire du suaire, nous vivons une histoire d'amour qui est complètement indépendante de celle du maudit tissus. Les liens avec le premier tome sont ténus. On se demande pourquoi la none Lucie, qui condamnait l'escroquerie du suaire au moyen-âges l'aurait sauvé des flammes et lui aurait ainsi permis d'arriver jusqu'à nous. Bref, encore un deuxième tome qui vire en eau de boudin, comme le précédent, avec une chute abrupte et inachevée qui ne sauve pas l'ensemble de cette série. Je ne sait pas si les tueurs vont nous en pondre un troisième, peut-être dans un futur éloigné, vu le bond que nous capons fait dans l'histoire entre les deux premiers épisodes mais cette fois, garanti, j'abandonne cette bande dessinée par trop confuse.
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