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Critique de Citelle


Merci aux éditions Plon / Gründ de m'avoir envoyé ce livre dans le cadre d'une masse critique.

Dans cet ouvrage très drôle, François et Valentin Morel se penchent sur des choses qui ne présentent aucune utilité, aucune rentabilité, sur ce qui est improductif et ne rapporte rien.
D'entrée de jeu, la couverture donne le ton : on peigne la girafe !

Puis, comme dans tout dictionnaire de ce genre, on y trouve un inventaire à la Prévert.
Des rubriques un peu neutres avec l'art autoroutier, les boules à neige, le klaxon d'avion ou les plaques commémoratives.
D'autres qui peuvent faire grincer des dents : L Académie Française, le rire aux enterrements, la panoplie d'homosexuel et autres blagues odieuses de Jean Carmet.
Certaines sont une mise en abyme : ce livre lui-même a sa rubrique ainsi que Jacques Carelman, auteur du "Catalogue d'objets introuvables". Vous connaissez son couteau sans lame auquel il manque le manche.

Parfois, au détour d'une page, l'inutile s'ajoute à l'inutile : ainsi, dans la rubrique "Aliments", on apprend que l'actrice jouant la mère supérieure dans la Grande Vadrouille a été la maîtresse d'Edmond Rostand.
Ou encore, dans celle consacrée à l'Angelus, on nous rappelle que Langélus est un centurion dans l'album d'Asterix "Le combat des chefs".

Au total, 270 entrées qui m'ont bien fait sourire.

Hélas, cette édition a un gros inconvénient : son format.
Alors que c'est le genre d'ouvrage qu'on picore avant de s'endormir, ou dans la cuisine lorsqu'on surveille d'un oeil son frichti, il faut ici toute une logistique pour le lire, vu son poids et sa taille.
D'accord, il y a des illustrations pour justifier le terme de beau livre, mais je ne les ai pas ressenties comme indispensables.
Je pense que j'aurais préféré lire la version brochée.
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