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Note moyenne 4.33 /5 (sur 6171 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Marseille , le 01/4/1868
Mort(e) à : Paris , le 02/12/1918
Biographie :

Edmond Eugène Alexis Rostand est un dramaturge français.

Issu d'une famille bourgeoise commerçante et banquière, il passe plus de vingt-deux étés à Luchon, qui lui inspire ses premières œuvres. Il y écrit notamment une pièce de théâtre en 1888, "Le Gant rouge", et surtout un volume de poésie en 1890, "Les Musardises". C'est dans cette station thermale et touristique qu'il se lie d'amitié avec un homme de lettres luchonais, Henry de Gorsse avec lequel il partage le goût pour la littérature.

Après des premières études au lycée de sa ville natale, il les complète à Paris au collège Stanislas. Muni de son baccalauréat, son père le dirige vers l'école de Droit car il souhaite en faire un diplomate. Il passe sa licence, puis s'inscrit au barreau sans y exercer avant de se décider à se consacrer à la poésie.

En 1888, il fonde avec son ami Maurice Froyez le "Club des natifs du premier avril".

Le 8 avril 1890, Edmond épouse Rosemonde, poétesse elle aussi. Ils auront deux fils, Maurice, né en 1891, et Jean, né en 1894. Or, Edmond quitte Rosemonde en 1915 pour son dernier amour, l'actrice Mary Marquet.

Edmond Rostand obtient son premier succès en 1894 avec "Les Romanesques", pièce en vers présentée à la Comédie-Française, mais le triomphe vient avec "Cyrano de Bergerac", dès la première en 1897. En 1900, il connaît un nouveau succès avec "L'Aiglon".

Mal remis d'une pleurésie après la première représentation de cette pièce, il part, quelques mois après, en convalescence à Cambo-les-Bains. Séduit par le lieu, il y acquiert des terrains sur lesquels il fait édifier sa résidence, la villa Arnaga. Dans les années 1910, il collabore à La Bonne Chanson, Revue du foyer, littéraire et musicale, dirigée par Théodore Botrel.

Pendant plusieurs années, il travaille irrégulièrement à la pièce "Chantecler", dont la première a lieu le 7 février 1910. Après son relatif insuccès critique, Rostand ne fait plus jouer de nouvelles pièces. À partir de 1914, il s'implique fortement dans le soutien aux soldats français.

Associé au courant néoromantique, ses pièces offraient au public une alternative au théâtre naturaliste, populaire à la fin du XIXe siècle.

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Le 7 février 1910, le Tout-Paris se pressait à la première du "Chantecler", le pari fou d'Edmond Rostand. Découvrez les témoignages de ceux qui ont vécu cette soirée particulière. #archive #rostand #cultureprime _____________ D'autres archives du siècle dernier à écouter ici https://www.youtube.com/playlist?list=¤££¤6FranceCulture15¤££¤0_M1ow0wXJlzTMl Les autres vidéos de @Culture Prime  https://www.youtube.com/watch?v=¤££¤17PLKpTasoeXDrrruXDfYbZhsarxXP12¤££¤&list=PLKpTasoeXDrrruXDfYbZhsarxXP9MYzsZ&ab_channel=FranceCulture Suivez France Culture sur : Facebook : https://fr-fr.facebook.com/franceculture Twitter : https://twitter.com/franceculture Instagram : https://www.instagram.com/franceculture

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Citations et extraits (597) Voir plus Ajouter une citation
Mais… chanter
Rêver, rire, passer, être seul, être libre,
Avoir l’œil qui regarde bien, la voix qui vibre,
Mettre, quand il vous plaît, son feutre de travers,
Pour un oui, pour un non, se battre, — ou faire un vers
Travailler sans souci de gloire ou de fortune,
A tel voyage, auquel on pense, dans la lune !
N’écrire jamais rien qui de soi ne sortît,
Et modeste, d’ailleurs, se dire : « Mon petit,
Sois satisfait des fleurs, des fruits, même des feuilles
Si c’est dans ton jardin à toi que tu les cueilles ! »
Puis, s’il advient d’un peu triompher, par hasard,
Ne pas être obligé d’en rien rendre à César,
Vis-à-vis de soi-même en garder le mérite,
Bref, dédaignant d’être le lierre parasite,
Lors même qu’on n’est pas le chêne ou le tilleul,
Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul…
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Un baiser, mais à tout prendre, qu'est-ce?
Un serment fait d'un peu plus près, une promesse
Plus précise, un aveu qui se veut confirmer,
Un point rose qu'on met sur l'i du verbe aimer;
C'est un secret qui prend la bouche pour oreille,
Un instant d'infini qui fait un bruit d'abeille,
Une communion ayant un goût de fleur,
Une façon d'un peu se respirer le coeur,
Et d'un peu se goûter, au bord des lèvres, l'âme!
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« Il y a beaucoup de gens dont la facilité de parler ne vient que de l'impuissance de se taire. »
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Ah ! non ! c'est un peu court, jeune homme !
On pouvait dire... Oh! Dieu!... bien des choses en somme.
En variant le ton,-par exemple, tenez:
Agressif: " Moi, Monsieur, si j'avais un tel nez, Il faudrait sur-le-champ que je me l'amputasse ! "
Amical: " Mais il doit tremper dans votre tasse ! Pour boire, faites-vous fabriquer un hanap! "
Descriptif: " C'est un roc ! . .. c'est un pic ! . . . c'est un cap ! Que dis-je, c'est un cap ?. .. C'est une péninsule ! "
Curieux: " De quoi sert cette oblongue capsule ? D'écritoire, Monsieur, ou de boite à ciseaux ? "
Gracieux: " Aimez-vous à ce point les oiseaux Que paternellement vous vous préoccupâtes De tendre ce perchoir à leurs petites pattes ? "
Truculent: " Ça, Monsieur, lorsque vous pétunez, La vapeur du tabac vous sort-elle du nez Sans qu'un voisin ne crie au feu de cheminée ? "
Prévenant: " Gardez-vous, votre tête entrainée Par ce poids, de tomber en avant sur le sol ! "
Tendre: " Faites-lui faire un petit parasol De peur que sa couleur au soleil ne se fane ! "
Pédant: " L'animal seul, Monsieur, qu'Aristophane Appelle Hippocampelephantocamelos Dût avoir sous le front tant de chair sur tant d'os !” Cavalier: " Quoi, I'ami, ce croc est à la mode ? Pour pendre son chapeau, c'est vraiment très commode! " ,
Emphatique: " Aucun vent ne peut, nez magistral, T'enrhumer tout entier, excepté le mistral ! "
Dramatique: " C'est la Mer Rouge quand il saigne ! " Admiratif: " Pour un parfumeur, quelle enseigne ! " Lyrique: " Est-ce une conque, êtes-vous un triton ?"
Naïf: " Ce monument, quand le visite-t-on ? "
Respectueux: " Souffrez, Monsieur, qu'on vous salue, C'est là ce qui s'appelle avoir pignon sur rue! "
Campagnard: " He, arde ! C'est-y un nez ? Nanain ! C'est queuqu'navet géant ou ben queuqu'melon nain ! "
Militaire: " Pointez contre cavalerie ! "
Pratique: " Voulez-vous le mettre en loterie ? Assurément, Monsieur, ce sera le gros lot! "
Enfin, parodiant Pyrame en un sanglot: " Le voilà donc ce nez qui des traits de son maître
A détruit l'harmonie! Il en rougit, le traître! "
- Voilà ce qu'à peu près, mon cher, vous m'auriez dit
Si vous aviez un peu de lettres et d'esprit:
Mais d'esprit, ô le plus lamentable des êtres,
Vous n'en eûtes jamais un atome, et de lettres
Vous n'avez que les trois qui forment le mot: sot!
Eussiez-vous eu, d'ailleurs, I'invention qu'il faut
Pour pouvoir là, devant ces nobles galeries,
Me servir toutes ces folles plaisanteries,
Que vous n'en eussiez pas articulé le quart
De la moitié du commencement d'une, car
Je me les sers moi-même, avec assez de verve
Mais je ne permets pas qu'un autre me les serve
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Edmond Rostand
Former les esprits sans les conformer, les enrichir sans les endoctriner, les armer sans les enrôler, leur donner le meilleur de soi sans attendre ce salaire qu'est la ressemblance.
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Sois satisfait des fleurs, des fruits, même des feuilles,
Si c'est dans ton jardin à toi que tu les cueilles !

Acte II Scène VIII ,P124
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Ne le plaignez pas trop : il a vécu sans pactes,
Libre dans sa pensée autant que dans ses actes.
Acte V Scène II
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Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succès ! Non, non c'est bien plus beau lorsque c'est inutile !
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CYRANO : Laissez un peu que l’on profite…
De cette occasion qui s’offre… de pouvoir
Se parler doucement, sans se voir.
ROXANE : Sans se voir ?
CYRANO : Mais oui, c’est adorable. On se devine à peine.
Vous voyez la noirceur d’un long manteau qui traîne,
J’aperçois la blancheur d’une robe d’été :
Moi je ne suis qu’une ombre, et vous qu’une clarté !

Acte III, Scène 7, (1391-1397).
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Le Bret : Eh ! mon Dieu, quelle est donc cette femme ?
Cyrano : Un danger
Mortel sans le vouloir, exquis sans y songer,
Un piège de nature, une rose muscade
Dans laquelle l'amour se tient en embuscade !
Qui connaît son sourire a connu le parfait.
Elle fait de la grâce avec rien, elle fait
Tenir tout le divin dans un geste quelconque
Et tu ne saurais pas, Vénus, monter en conque,
Ni toi, Diane, marcher dans les grands bois fleuris,
Comme elle monte en chaise et marche dans Paris !...
Le Bret : Sapristi ! je comprends. C'est clair !
Cyrano : C'est diaphane.
Le Bret : Magdeleine Robin, ta cousine ?
Cyrano : Oui, -Roxane.
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