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Critique de Meygisan


L'histoire progresse, les pions se mettent en place, les objectifs se révèlent enfin... jusqu'à une fin apocalyptique, terrible.
Dans ce tome, Corbeyran nous place face à la question de la responsabilité et du choix. Alors que celles et ceux qui détiennent le pouvoir font tout pour le garder en imposant leur point de vue et leur décision, un petit nombre croit encore que "la masse" ne doit pas subir. Que chacun est capable de faire ses propres choix, de tenir les rênes de sa propre vie entre ses mains. Aristide Nyx est de ceux qui défendent ce point de vue face à cette espèce de technocratie toute puissante et intouchable. N'est ce pas là l'actuelle question de la démocratie qui est ainsi posée? Le peuple est il en capacité de décider de lui même ou préfère t'il qu'un petit nombre décide pour lui même comme le prétend le personnage d'Esculape : "... les gens n'aiment pas décider par et pour eux mêmes. Faire des choix est une lourde responsabilité, et , finalement, la plupart d'entre eux préfère laisser ça aux décideurs."
Corbeyran nous interroge sur notre responsabilité en nous montrant un monde où l'humanité s'est tellement oubliée, a laissé la définition même de l'humanité entre les mains d'un petit nombre de personnes tout puissant sans scrupules, qu'elle en est devenu monstrueuse par et pour elle même. L'humain devenu monstre traite ses semblables comme des monstres....
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