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Critique de florencem
J'essaye de continuer sur ma lancée d'un livre en anglais par moi, et The ravens me faisant de l'oeil depuis un petit moment, je me suis dit qu'il était temps que je tente l'aventure de ce roman mêlant sororité et sorcières.
The ravens, histoire écrite à quatre mains, met en avant deux jeunes femmes : Scarlett et Vivian. Toutes les deux sont diamétralement opposées. La première est issue d'une famille aisée, est une sorcière accomplie et est le stéréotype de la fille riche : hautaine, misant tout sur l'apparence, et ayant sa vie toute tracée. La seconde a eu une vie de bohème, ne croit pas en la magie, est libre, prête à découvrir le monde. Deux univers qui vont se télescoper et les faire grandir toutes les deux.
Dans l'ensemble, le roman n'est pas mal. J'ai un avis un peu mitigé, mais j'ai envie de découvrir comment nos jeunes sorcières vont poursuivre leurs vies après les événements qui se sont produits, et comment les relations qui se sont créées vont évoluer. Les deux auteurs ont donc suffisamment titillé ma curiosité pour que je lise la suite. Mais, j'avoue que The Monarchs devra être plus « pétillant » pour vraiment me convaincre. L'ambiance noire et la sorcellerie donnent une atmosphère un peu paranoïaque, avec un soupçon de frissons, contrebalancée par l'idée de coven qui adoucit le tout. Kass Morgan et Danielle Page jouent sur la carte de soeurs de coeur et d'une loyauté attendrissante et bienveillante.
Outre le fait de découvrir Scarlett et Viviane qui ont chacune leur tour le monopole de la narration, le monde imaginé par les deux auteurs, notamment avec la « mythologie » des sorcières, est plutôt réussi. L'idée de lier les pouvoirs des magiciennes au tarot était très intéressante, et pour ma part, j'y ai trouvé un côté plutôt original. L'intrigue est sympathique, dans le sens où elle joue très bien son rôle. La peur s'installe, on s'attend au pire, on craint pour la vie de nos héroïnes… par contre, j'ai assez rapidement deviné le « plot twist ». Cela n'a pas vraiment gâché ma lecture, mais il y avait tellement d'indices et cela pratiquement dès le départ qu'il était difficile de cacher le secret. Et il en va de même pour pas mal de choses dans The ravens. En fait, c'est probablement le fait que je n'ai pas été surprise qui fait que mon avis est mitigé.
Il y a aussi quelques points négatifs. Vivian est appelé Vivi durant quasiment tout le roman. J'avais l'impression d'avoir une enfant de cinq ans devant moi, au-lieu d'une jeune femme de dix-huit printemps. Viv' ou même V aurait été beaucoup plus adulte et donné moins ce côté enfant au personnage. Les deux auteurs décrivent tous leurs personnages en commençant par leur couleur de peau. C'est très bizarre (et ensuite les vêtements… ce qui ajoute un côté superficiel… re bof). Cela donne l'impression de vouloir trop essayer de mettre en avant des personnages d'ethnicités différentes sans que cela ait un but. Je veux dire certaines auraient été verts ou oranges, cela n'aurait absolument rien changé. Les relations amoureuses des deux héroïnes donnent aussi une impression de trop peu, et du coup, on se demande si les supprimer n'aurait pas été mieux, surtout que le mot d'ordre des sorcières est de cacher leur existence, même à leur conjoint. Dommage d'avoir instauré cette règle qui ne laisse ainsi pas une grande place à la romance travaillée.
The ravens avait donc du potentiel, mais l'ensemble reste trop convenu. L'ambiance noire et l'idée de sororité sont très bien traitées mais elles sont également parasitées par des éléments tels que la romance et la mise en place de l'univers, assez longue car nous avons deux personnages qui tiennent les rênes de l'histoire. J'aurais aimé que certaines choses soient plus approfondies. Les sentiments des personnages sont trop introspectifs et les relations entre les jeunes femmes ont parfois un côté trop fleur bleue. Mais encore une fois, je suis curieuse de voir ce que cela donnera dans le second et dernier tome de cette duologie.
The ravens, histoire écrite à quatre mains, met en avant deux jeunes femmes : Scarlett et Vivian. Toutes les deux sont diamétralement opposées. La première est issue d'une famille aisée, est une sorcière accomplie et est le stéréotype de la fille riche : hautaine, misant tout sur l'apparence, et ayant sa vie toute tracée. La seconde a eu une vie de bohème, ne croit pas en la magie, est libre, prête à découvrir le monde. Deux univers qui vont se télescoper et les faire grandir toutes les deux.
Dans l'ensemble, le roman n'est pas mal. J'ai un avis un peu mitigé, mais j'ai envie de découvrir comment nos jeunes sorcières vont poursuivre leurs vies après les événements qui se sont produits, et comment les relations qui se sont créées vont évoluer. Les deux auteurs ont donc suffisamment titillé ma curiosité pour que je lise la suite. Mais, j'avoue que The Monarchs devra être plus « pétillant » pour vraiment me convaincre. L'ambiance noire et la sorcellerie donnent une atmosphère un peu paranoïaque, avec un soupçon de frissons, contrebalancée par l'idée de coven qui adoucit le tout. Kass Morgan et Danielle Page jouent sur la carte de soeurs de coeur et d'une loyauté attendrissante et bienveillante.
Outre le fait de découvrir Scarlett et Viviane qui ont chacune leur tour le monopole de la narration, le monde imaginé par les deux auteurs, notamment avec la « mythologie » des sorcières, est plutôt réussi. L'idée de lier les pouvoirs des magiciennes au tarot était très intéressante, et pour ma part, j'y ai trouvé un côté plutôt original. L'intrigue est sympathique, dans le sens où elle joue très bien son rôle. La peur s'installe, on s'attend au pire, on craint pour la vie de nos héroïnes… par contre, j'ai assez rapidement deviné le « plot twist ». Cela n'a pas vraiment gâché ma lecture, mais il y avait tellement d'indices et cela pratiquement dès le départ qu'il était difficile de cacher le secret. Et il en va de même pour pas mal de choses dans The ravens. En fait, c'est probablement le fait que je n'ai pas été surprise qui fait que mon avis est mitigé.
Il y a aussi quelques points négatifs. Vivian est appelé Vivi durant quasiment tout le roman. J'avais l'impression d'avoir une enfant de cinq ans devant moi, au-lieu d'une jeune femme de dix-huit printemps. Viv' ou même V aurait été beaucoup plus adulte et donné moins ce côté enfant au personnage. Les deux auteurs décrivent tous leurs personnages en commençant par leur couleur de peau. C'est très bizarre (et ensuite les vêtements… ce qui ajoute un côté superficiel… re bof). Cela donne l'impression de vouloir trop essayer de mettre en avant des personnages d'ethnicités différentes sans que cela ait un but. Je veux dire certaines auraient été verts ou oranges, cela n'aurait absolument rien changé. Les relations amoureuses des deux héroïnes donnent aussi une impression de trop peu, et du coup, on se demande si les supprimer n'aurait pas été mieux, surtout que le mot d'ordre des sorcières est de cacher leur existence, même à leur conjoint. Dommage d'avoir instauré cette règle qui ne laisse ainsi pas une grande place à la romance travaillée.
The ravens avait donc du potentiel, mais l'ensemble reste trop convenu. L'ambiance noire et l'idée de sororité sont très bien traitées mais elles sont également parasitées par des éléments tels que la romance et la mise en place de l'univers, assez longue car nous avons deux personnages qui tiennent les rênes de l'histoire. J'aurais aimé que certaines choses soient plus approfondies. Les sentiments des personnages sont trop introspectifs et les relations entre les jeunes femmes ont parfois un côté trop fleur bleue. Mais encore une fois, je suis curieuse de voir ce que cela donnera dans le second et dernier tome de cette duologie.
