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Critique de gromit33


Ce premier roman, magnifiquement traduit par Mathilde Bach a comme épigraphe, le psaume de l' ecclésiaste 9.3 "pour tous les vivants, il y a de l'espèrance, et, même un chien vivant vaut mieux qu'un lion vivant. " L'auteure va nous parler de vivants mais aussi de morts et de leurs fantômes qui hantent les lieux.
Orren, jeune fermier taiseux, vient de reprendre l'exploitation de la modeste ferme que sa mère et son frère exploitait (champs de tabac, quelques vaches et quelques poules). Sa mère et son frère sont morts accidentellement et il doit alors s'occuper de ses terres. Il avait rencontré quelques mois avant ce drame, Aloma, une jeune fille, orpheline, passionnée de piano et qui décide de le rejoindre sur ses terres et de vivre avec lui. Elle va aller dans la petite église voisine, pour pouvoir jouer du piano et rencontrer Bell, le jeune et solitaire prêcheur.
Ce roman est un très beau portrait d'une jeune femme.
Des pages magnifiques sur la nature, la lumière, les champs de tabac.
Une histoire de vivants solitaires, isolés, taiseux, face à la nature, au dur travail de la terre, l'attente de la pluie pour avoir de bonnes récoltes. Des pages magnifiques sur la lumière du matin ou du soir sur les collines, sur les champs. Des pages sur le travail rude de la terre, sur les soins à apporter aux bêtes (que ce soient les poules, un très touchant passage de la naissance d'un veau), sur le travail domestique (l'apprentissage de la cuisine par la jeune Aloma, qui n'a jamais cuisiné).
L'Amérique des champs, qui vit au rythme des saisons et le portrait magnifique d'une jeune femme.
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