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Critique de manU17


manU17
15 décembre 2013
Ce septième volume s'ouvre alors que les survivants explorent une petite île voisine sur laquelle paissent paisiblement des chèvres dont ils vont tenter de s'emparer pour les ramener sur leur île afin d'avoir une nouvelle source alimentaire. Impossible de ne pas y voir comme une redite de la chasse mainte fois évoquée dans les précédents tomes. Cela n'empêche pas les questionnements de la part de Sei, le héros, et une ébauche de réflexion sur le cycle de la vie : «Cet endroit a besoin de prédateurs. Afin que le cycle de la vie puisse se perpétuer normalement…un équilibre est nécessaire. Et nous avons, nous aussi…un rôle à jouer…dans ce cycle… »

Ces hommes et femmes, qui ont tous tentés de se suicider, semblent sur le point de trouver un sens à leur vie, une raison à leur existence sur terre, à travers ce retour forcé à la nature, cette communion indispensable avec l'île environnante, devenue paradoxalement leur prison nourricière.

Malheureusement, à différents niveaux, les bas instincts de certains refont surface. Affrontements, violences et mort sont au rendez-vous, véritable séisme au sein du groupe dont le clan ennemi mené par le terrible Sawada semble bien déterminé à tirer profit.

Le destin de ces personnages est aussi prétexte pour l'auteur à nous livrer quelques considérations sur le travail d'écrivain, la solitude ou encore l'attachement amoureux.

Même si je ne me suis pas ennuyé durant ma lecture, j'ai trouvé que l'ensemble avait du mal à se renouveler et je ne suis pas certain que l'arrivée de nouveaux « suicidaires » annoncée à la fin de ce tome parvienne à endiguer cette sensation. La suite le dira.

J'en terminerai par cette sentence d'un des personnages que je vous laisse méditer :

« Lorsqu'on est seul…il est difficile d'apprécier la vie. »


Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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