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Critique de kuroineko
Amateurs de combats au katana, de code d'honneur et de beaux samourais virils, cette série est pour vous!
Mori Hideki signe ici un manga historique dans la plus pure tradition. Il s'inspire d'un roman-feuilleton d'Osaragi Jirô. L'histoire prend place dans le contexte troublé du Bakumatsu, la période marquant la chute du shôgunat Tokugawa (1600-1868) et l'avènement de la restauration impériale avec l'époque Meiji. Au gré des cases, on se retrouve pris dans les intrigues entre partisans du changement et de l'Empereur et ceux du shôgunat. En arrière-fond, la pression des nations occidentales, Etats-Unis en premier, qui ont forcé l'ouverture de l'archipel à la moitié du XIXème siècle.
Le dessinateur individualise bien les forces en présence, mêlant habilement personnages historiques et fictifs. Il utilise un enfant sauvé par le Tengu pour faire la transition entre les membres du Shinsengumi, milice shôgunale chargée de la sécurité à Kyôto et les divers clans entrés en rebellion (Chôshû, Satsuma, Tosa, ...). le contexte historique est bien respecté par la narration., malgré des apports complémentaires.
Le dessin est précis, réaliste et assez sombre. le dessinateur pousse très loin les détails, notamment dans la représentation des quartiers de Kyôto.
Le ton est formel et hiératique. Les personnages ne sont ni manichéens, ni insensibles. Au contraire, les larmes coulent presque autant que le sang.
Au-delà des connotations historiques, des scènes de combats, c'est tout un monde en transition qui est présenté ici. Un monde d'hommes, fondé sur la bravoure et l'honneur. Un monde où être ennemi n'exclue pas un respect mutuel. Une réflexion sur le devenir du Japon parcourt les quatre tomes de ce manga: qu'on soit pro shôgun ou partisan de l'empereur, les protagonistes sentent un nécessaire changement dans cet atmosphère trouble, le besoin de sortir de l'isolement afin de ne pas tomber sous le joug des puissances occidentales.
Voici donc une courte série pour faire connaissance avec cette époque charnière du Japon. Aucun temps mort, on dévore les pages à vitesse grand V. de plus, les clefs de compréhension présentent en fin de tome permettent l'appréhension de cette intrigue sans être forcément un spécialiste de l'Histoire nipponne.
Mori Hideki signe ici un manga historique dans la plus pure tradition. Il s'inspire d'un roman-feuilleton d'Osaragi Jirô. L'histoire prend place dans le contexte troublé du Bakumatsu, la période marquant la chute du shôgunat Tokugawa (1600-1868) et l'avènement de la restauration impériale avec l'époque Meiji. Au gré des cases, on se retrouve pris dans les intrigues entre partisans du changement et de l'Empereur et ceux du shôgunat. En arrière-fond, la pression des nations occidentales, Etats-Unis en premier, qui ont forcé l'ouverture de l'archipel à la moitié du XIXème siècle.
Le dessinateur individualise bien les forces en présence, mêlant habilement personnages historiques et fictifs. Il utilise un enfant sauvé par le Tengu pour faire la transition entre les membres du Shinsengumi, milice shôgunale chargée de la sécurité à Kyôto et les divers clans entrés en rebellion (Chôshû, Satsuma, Tosa, ...). le contexte historique est bien respecté par la narration., malgré des apports complémentaires.
Le dessin est précis, réaliste et assez sombre. le dessinateur pousse très loin les détails, notamment dans la représentation des quartiers de Kyôto.
Le ton est formel et hiératique. Les personnages ne sont ni manichéens, ni insensibles. Au contraire, les larmes coulent presque autant que le sang.
Au-delà des connotations historiques, des scènes de combats, c'est tout un monde en transition qui est présenté ici. Un monde d'hommes, fondé sur la bravoure et l'honneur. Un monde où être ennemi n'exclue pas un respect mutuel. Une réflexion sur le devenir du Japon parcourt les quatre tomes de ce manga: qu'on soit pro shôgun ou partisan de l'empereur, les protagonistes sentent un nécessaire changement dans cet atmosphère trouble, le besoin de sortir de l'isolement afin de ne pas tomber sous le joug des puissances occidentales.
Voici donc une courte série pour faire connaissance avec cette époque charnière du Japon. Aucun temps mort, on dévore les pages à vitesse grand V. de plus, les clefs de compréhension présentent en fin de tome permettent l'appréhension de cette intrigue sans être forcément un spécialiste de l'Histoire nipponne.
