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Critique de miriam


C'est une 2ème lecture.
Relu à l'occasion d'un voyage à Salonique.

Vidal - le père d'Edgar Morin - était Salonicien - juif du Levant - séfarade. la première partie du livre raconte la Salonique juive, les pérégrinations de ceux qui ont conservé la langue espagnole du 15ème siècle, Port ouvert sur la Méditerranée, sur les Balkans, Lieu du messianisme de Shabbatai Tsvi;Ouverture aussi sur les idées des Lumières, Sur le modernisme et la francophonie.
Avec l'effondrement de l'empire ottoman, la Révolution Jeunes-turcs y est née, les nationalismes balkans s'y sont affrontés, une troisième voie semble s'y être dessinée, Alors que tous les patriotisme s'engageaient dans la boucherie de la Première guerre mondiale, "Vidal échappa à l'Etat-nation qui voulait dire armée, guerre mort."

Cette première partie est passionnante.

La Grande Guerre, l'incendie qui ravagea en 1917 Salonique, l'hellenisation qui suivit les transferts de population entre Grèce et Turquie et finalement la déportation vers Auschwitz annihilèrent cette communauté.

Vidal et les siens s'exilent en France (et en Belgique) la suite de l'historie est celle de l'adaptation, de la francisation. le commerce de la bonneterie au Sentier remplace l'import/export...Vidal devient même soldat en 1939.

Je me suis moins attachée à toutes les tribulations de sa famille vers la fin.
Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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