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Critique de Cyrlight
À tes côtés, c'est là que souhaite se trouver Hananoi depuis que Hotaru lui a prêté son parapluie sans arrière-pensée. Il se présente en amoureux transi de la jeune fille, qui n'a aucune idée de ce qui lui arrive et tente gentiment de le repousser. Touchée par son dévouement, elle finit néanmoins par accepter de lui donner une chance.
Après le cliché et oubliable Un baiser à la vanille, quel plaisir de se plonger dans un shojo qui n'accumule pas tous les poncifs du genre ! Ici, pas d'héroïne niaise pour tomber sous le charme du garçon populaire et/ou taciturne de service, bien au contraire.
Hotaru n'est pas intéressée par les relations amoureuses, et elle ne change pas radicalement d'opinion en trois pages. Elle s'interroge, tente de comprendre, d'interpréter aussi bien ses sentiments que ceux des autres, et il faut dire qu'elle à fort à faire avec un « cas » comme Hananoi.
Si l'amour laisse Hotaru indifférente, le jeune homme est son exact opposé, un euphémisme pour ne pas souligner combien il est extrême. Il est prêt à tout pour la rendre heureuse, y compris à inspecter chaque centimètre carré d'une cour enneigée en quête d'une épingle à cheveux.
J'ai bien aimé la façon dont le duo se complète. Hotaru se montre assez passive, faute de savoir comment se comporter en couple, tandis qu'Hananoi, lui, s'investit au-delà de toute mesure. J'ai en revanche moins apprécié le caractère ambigu de ce manga… dans les deux sens du terme.
Les attentions d'Hananoi, mignonnes dans un premier temps, revêtent une dimension équivoque à mesure qu'elles se font de plus en plus outrancières, et amènent à s'interroger. Est-il vraiment l'amoureux éperdu qu'il prétend être ? Ou faut-il s'alarmer de son attitude ?
Eeeet… J'aurais préféré que la mangaka laisse planer le doute, au lieu de traiter cet aspect-là comme elle le fait, à travers sa prolepse et les commentaires des personnages secondaires. La question s'esquissait en filigrane, avec une belle mise en application du « show, don't tell », or cette subtilité vole en éclats en l'espace de quelques cases.
En plus d'être regrettable, j'ai eu le sentiment que cette partie n'apportait rien. Elle se conclut par un retour à la case départ, où tous les soupçons semblent balayés. Semblent, car les avis que j'ai lus à propos des autres tomes donnent matière à penser qu'il n'en est rien, ce qui me conforte dans une impression de choix maladroit.
Je suis donc partagée vis-à-vis de cette oeuvre, même si elle m'a globalement plu. À défaut d'être irréprochable, elle a le mérite de sortir des sentiers battus, et c'est une bouffée d'air frais après avoir enchaîné des shojos aux intrigues éculées. Je ne manquerai pas de lire la suite, en espérant que la direction qu'elle prendra, quelle qu'elle soit, me convainque davantage.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
Après le cliché et oubliable Un baiser à la vanille, quel plaisir de se plonger dans un shojo qui n'accumule pas tous les poncifs du genre ! Ici, pas d'héroïne niaise pour tomber sous le charme du garçon populaire et/ou taciturne de service, bien au contraire.
Hotaru n'est pas intéressée par les relations amoureuses, et elle ne change pas radicalement d'opinion en trois pages. Elle s'interroge, tente de comprendre, d'interpréter aussi bien ses sentiments que ceux des autres, et il faut dire qu'elle à fort à faire avec un « cas » comme Hananoi.
Si l'amour laisse Hotaru indifférente, le jeune homme est son exact opposé, un euphémisme pour ne pas souligner combien il est extrême. Il est prêt à tout pour la rendre heureuse, y compris à inspecter chaque centimètre carré d'une cour enneigée en quête d'une épingle à cheveux.
J'ai bien aimé la façon dont le duo se complète. Hotaru se montre assez passive, faute de savoir comment se comporter en couple, tandis qu'Hananoi, lui, s'investit au-delà de toute mesure. J'ai en revanche moins apprécié le caractère ambigu de ce manga… dans les deux sens du terme.
Les attentions d'Hananoi, mignonnes dans un premier temps, revêtent une dimension équivoque à mesure qu'elles se font de plus en plus outrancières, et amènent à s'interroger. Est-il vraiment l'amoureux éperdu qu'il prétend être ? Ou faut-il s'alarmer de son attitude ?
Eeeet… J'aurais préféré que la mangaka laisse planer le doute, au lieu de traiter cet aspect-là comme elle le fait, à travers sa prolepse et les commentaires des personnages secondaires. La question s'esquissait en filigrane, avec une belle mise en application du « show, don't tell », or cette subtilité vole en éclats en l'espace de quelques cases.
En plus d'être regrettable, j'ai eu le sentiment que cette partie n'apportait rien. Elle se conclut par un retour à la case départ, où tous les soupçons semblent balayés. Semblent, car les avis que j'ai lus à propos des autres tomes donnent matière à penser qu'il n'en est rien, ce qui me conforte dans une impression de choix maladroit.
Je suis donc partagée vis-à-vis de cette oeuvre, même si elle m'a globalement plu. À défaut d'être irréprochable, elle a le mérite de sortir des sentiers battus, et c'est une bouffée d'air frais après avoir enchaîné des shojos aux intrigues éculées. Je ne manquerai pas de lire la suite, en espérant que la direction qu'elle prendra, quelle qu'elle soit, me convainque davantage.
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