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Critique de Mouche307


L'histoire est vraie, c'est celle de Lale Eisenberg, devenu "le tatoueur d'Auschwitz" grâce à sa connaissance des langues étrangères et surtout à sa capacité hors du commun de savoir comment se comporter face aux SS du camp. En tatouant un groupe de femmes, Lale croise le regarde de Gita et c'est le début d'une merveilleuse histoire d'amour à laquelle ils devront l'un et l'autre d'avoir survécu. Une romance au coeur de l'enfer, voilà de quoi retrouver foi en l'humanité. Mais justement, cette romance peine à trouver sa place dans le récit, aux phrases si courtes et si simples qu'aucun souffle ne les enlève. Même la vraisemblance historique semble parfois mise à mal, tant les conditions de vie dans le camp sont parfois considérées avec un regard lointain.
Difficile de dire qu'on n'a pas tellement aimé un livre dont le titre contient le mot "Auschwitz". Et pourtant... je pense que ce qui m'a surtout empêchée d'apprécier cette lecture, c'est ce style archi plat et sans aucun relief ; des phrases très courtes, toujours au présent, très descriptives et peu à même d'emporter le lecteur, ou au moins la lectrice que je suis. J'ai trouvé l'épilogue et la postface (écrite par le fils de Lale et Gita) plus vivants, c'est dire. Ou peut-être est-ce moi qui ai trop lu sur l'univers concentrationnaire et peut-être est-il temps que je tourne la page.
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