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Critique de Foxfire
Ce recueil regroupe des histoires de Lucky Luke publiées entre 1946 et 1949. Il s'agit donc des toutes premières aventures du célébrissime héros. Il ne ressemble d'ailleurs pas encore à celui qui allait rester dans l'imaginaire collectif. Soyons honnête, ce recueil est tout à fait dispensable, les premières histoires mettant en scène Lucky Luke sont beaucoup moins bonnes que celles qui viendront par la suite. L'apport de Goscinny a sans doute été considérable. Les intrigues sont souvent un peu simples, très premier degré, les gags ont un peu faciles et le héros manque de charisme. Même le dessin manque encore d'impact et de personnalité, on voit bien que Morris ne s'est pas encore trouvé.
Ceci dit, malgré ces évidentes faiblesses, ces premières aventures se lisent avec plaisir et surtout on porte dessus un regard tendre et bienveillant. Il y a quelque chose d'émouvant à voir les premiers pas, encore inaboutis, d'un héros aimé. On peut mesurer le chemin parcouru et ainsi saluer l'état d'esprit de l'époque de Morris, il est évident qu'il était prêt à continuellement se remettre en question pour faire progresser sa B.D, attitude qui a porté ses fruits. Et puis, dans certaines histoires on sent déjà un peu le ton qui fera le succès de la série, ces épisodes sont les meilleurs du recueil : « Lucky Luke contre Cigarette Caesar » qui donne lieu à une course poursuite frénétique, « Grand Rodeo » où on assiste comme son nom l'indique à un rodéo, « le sosie de Lucky Luke » où le héros est confronté à un bandit qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau (bien entendu, les quiproquos sont au rendez-vous) et surtout « La ruée vers l'or de Buffalo Creek » qui raconte comment la folie de l'or s'empare d'une petite ville suite à une blague, ce qui permet au passage à Morris de critiquer les spéculateurs.
Comme je l'ai dit, cette lecture est dispensable mais reste néanmoins très agréable et permet en outre de constater l'évolution du personnage.
Ceci dit, malgré ces évidentes faiblesses, ces premières aventures se lisent avec plaisir et surtout on porte dessus un regard tendre et bienveillant. Il y a quelque chose d'émouvant à voir les premiers pas, encore inaboutis, d'un héros aimé. On peut mesurer le chemin parcouru et ainsi saluer l'état d'esprit de l'époque de Morris, il est évident qu'il était prêt à continuellement se remettre en question pour faire progresser sa B.D, attitude qui a porté ses fruits. Et puis, dans certaines histoires on sent déjà un peu le ton qui fera le succès de la série, ces épisodes sont les meilleurs du recueil : « Lucky Luke contre Cigarette Caesar » qui donne lieu à une course poursuite frénétique, « Grand Rodeo » où on assiste comme son nom l'indique à un rodéo, « le sosie de Lucky Luke » où le héros est confronté à un bandit qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau (bien entendu, les quiproquos sont au rendez-vous) et surtout « La ruée vers l'or de Buffalo Creek » qui raconte comment la folie de l'or s'empare d'une petite ville suite à une blague, ce qui permet au passage à Morris de critiquer les spéculateurs.
Comme je l'ai dit, cette lecture est dispensable mais reste néanmoins très agréable et permet en outre de constater l'évolution du personnage.
