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Critique de jamiK


jamiK
29 novembre 2018
Le trait peut paraître plus grossier que ce que Morris produira plus tard, mais la qualité est déjà là. Il a une certaine façon de traiter la dynamique des personnages à la manière des dessins animés, avec un coup de crayon vif et assez brut, et l'usage de plans très cinématographiques, avec des contre plongées pas mal réussis, donne une certaine pêche à l'histoire. Par contre les couleurs sont plutôt basiques, c'est dû surtout aux techniques d'impression de l'époque qui limitent tout de même la création. Pour une bande dessinée de 1951 (les histoires ont été créées en 1948 et 1949), c'est de bonne tenue, le rythme aussi s'inspire du cinéma, les gags sont plutôt bons, on sent un peu le style que Goscinny insufflera plus tard. Concernant le scénario des trois histoires comprises dans cet album, il n'y a pas de grandes surprises. Dans les deux premières, Rodéo et Lucky Luke à Desperado-City, on va y trouver des bons, des méchants, un héros imbattable qui s'en sort toujours, dans n'importe quelle situation, on sent le scénario de western classique simplifié pour un public jeune. La troisième est un peu différente, La ruée vers l'or de Buffalo Creek raconte une histoire partie d'une simple farce et qui prend des proportions démesurée, le personnage de Lucky Luke y est plus en retrait, c'est plus une fable économique sur le phénomène de la folie de l'or. Ces aventures ne resteront pas inoubliables, elle valent surtout comme témoins de la genèse d'une grande série, d'un grand classique de la bande dessinée.
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