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Critique de bilodoh


150 pages d'une écriture finement ciselée, qui parle du sud des États-Unis dans les années 50. On y retrouve les misères du racisme envers les noirs qu'on traite moins bien que les chiens, la misère aussi des enfants qui découvrent la « beauté » du monde.

Parmi les thèmes abordés, je retiens celui de la culpabilité. Culpabilité du soldat pour les actes commis pendant la guerre, mais aussi culpabilité d'être encore en vie alors que ses compagnons sont morts. Culpabilité de la victime qui se sent coupable de s'être fait avoir, de ne pas avoir été capable de se défendre, culpabilité aussi d'un inconnu qu'on a obligé à se battre à mort et dont « sa vie, dont je doute qu'elle ait valu grand-chose pour lui après ça. ».

Heureusement, un autre thème est porteur d'espoir, celui de la résilience, la force tranquille de ces femmes qui travaillent sans relâche, qui soignent même celle qui ne le mérite pas, qui oublient la haine et la vengeance pour continuer à vivre. Malgré toutes les difficultés, elles créent un chez-soi, un « home » pour que la vie continue.
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