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Critique de bdelhausse
Malgré les dessins assez soft à première vue, voilà une série que je classerai volontiers au rayon "grands ados/adultes". de prime abord, pourtant, la mise en couleur, le trait régulier, les bouilles poupines des deux héros, leurs grands yeux façon manga... cela semble tout public.
Côté scénario pourtant... on a l'immortalité des hommes synonyme de décrépitude physique et morale. On a les deux enfants (frère et soeur, Zorn et Dirna) qui peuvent donner la mort sans que l'âme ne puisse être récoltée dans un autre corps. On a un lamineur, dépositaire de plusieurs dizaines, centaines... d'âmes dont celle de la mère des enfants (bonjour les codes familiaux chez les anti mariage pour tous...). On a Seldörn, un mercenaire sanguinaire qui abrite l'âme de son propre fils qu'il a tué en lui écrasant la tête avec un rocher. Car si l'âme n'est pas pompée dans un autre corps, ou évacuée grâce au pouvoir de Zorn et Dirna, le mort se relève en zombie... récolté par des mercenaires et vendu au poids au clos d'équarrissage.
Ajoutons à cela l'entrée en jeu du dauphin du roi, avec son animal familier un renard (d'où le titre), qui veut régner à la place de son père et a déjà commis un fratricide (au moins)... et qui nécessite des bains spéciaux afin de ne pas complètement partir en morceaux (on le soupçonnerait un brin zombitique quand même).
Du glauque en veux-tu en voilà... de l'intrigue. du suspense. Quelques éléments d'un plus grand plan qui se dessinent. Voilà une série qui gonfle en puissance.
Côté scénario pourtant... on a l'immortalité des hommes synonyme de décrépitude physique et morale. On a les deux enfants (frère et soeur, Zorn et Dirna) qui peuvent donner la mort sans que l'âme ne puisse être récoltée dans un autre corps. On a un lamineur, dépositaire de plusieurs dizaines, centaines... d'âmes dont celle de la mère des enfants (bonjour les codes familiaux chez les anti mariage pour tous...). On a Seldörn, un mercenaire sanguinaire qui abrite l'âme de son propre fils qu'il a tué en lui écrasant la tête avec un rocher. Car si l'âme n'est pas pompée dans un autre corps, ou évacuée grâce au pouvoir de Zorn et Dirna, le mort se relève en zombie... récolté par des mercenaires et vendu au poids au clos d'équarrissage.
Ajoutons à cela l'entrée en jeu du dauphin du roi, avec son animal familier un renard (d'où le titre), qui veut régner à la place de son père et a déjà commis un fratricide (au moins)... et qui nécessite des bains spéciaux afin de ne pas complètement partir en morceaux (on le soupçonnerait un brin zombitique quand même).
Du glauque en veux-tu en voilà... de l'intrigue. du suspense. Quelques éléments d'un plus grand plan qui se dessinent. Voilà une série qui gonfle en puissance.
