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Critique de LeChatAMots


Renonçant à un repos bien mérité, Iko Terouka fait escale à Saïgon à la demande du consul du Japon pour retrouver une jonque et ce qu'elle transportait, à savoir le fils d'un banquier et un chargement de piastres.

Voilà comment José Moselli nous embarque dans une nouvelle aventure de son grand détective japonais. Surnommé l'écrivain sans livre, il a fait paraître une grande partie de ses écrits sous forme de feuilletons hebdomadaires, devenant un maître du genre au début du vingtième siècle. La publication des aventures d'Iko Terouka s'étend ainsi, de 1919 à 1935, sur près de 800 numéros du « Petit Illustré pour la Jeunesse et la Famille ».

Si l'on occulte quelques ressorts parfois simplistes (il s'agissait, après tout, d'une publication pour la jeunesse) ou quelques incohérences (visibles quand on lit le roman d'une traite mais facilement oubliées dans le contexte d'une publication hebdomadaire), José Moselli atteint son but en nous faisant passer un bon moment.

À noter : le réalisme des descriptions de Saïgon et de la vie sur le Dong Nai (toponymie d'époque) donne, à lui seul, envie de suivre Iko Terouka dans d'autres pays et d'autres aventures pour découvrir la vision que pouvait en avoir un auteur français dans les années vingt.

Pour aller plus loin : ne manquez pas l'avant-propos de l'éditeur qui revient sur la persévérance et le dévouement nécessaires à la tâche titanesque que fut la réunion des 800 numéros du « Petit Illustré ». Un grand merci aux éditions Oxymoron pour avoir sauvé cette oeuvre de l'oubli et mis à disposition ce numéro.
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