Mourlevat dit qu'écrire est violent, difficile, mais sa voix me parait toujours terriblement fluide. Je me suis complètement immergée dans ce roman et j'ai ri, pleuré à l'intérieur, tremblé et, surtout, je me suis sentie intensément humaine et j'ai apprécié cette sensation.
Ce monde parallèle que présente l'auteur est froid, très aseptisé, et si on comprend qu'il peut y avoir des avantages à ne plus ressentir de désirs violents, d'envies trop grandes et de peines d'amour, mais de là à perdre la beauté des sentiments? C'est la réflexion que propose l'auteur, mais j'ai l'impression que tous auront la même réponse. En effet, on finit ce livre et on a une féroce envie de mordre à pleines dents dans la vie. Merci, monsieur
Mourlevat!
Lien :
http://sophielit.ca/critique.. Commenter  J’apprécie         70